Temps printanier : alerte rouge pour les allergies aux pollens dans plus de 70 départements

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Plus des trois quarts du territoire français sont passés en "risque d'allergies élevé" en raison des températures plutôt douces qui ont été constatées partout dans le pays ces derniers jours, a prévenu le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) ce vendredi. Europe 1 vous donne cinq conseils pour y faire face.

Une semaine difficile pour les allergiques aux pollens ? Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) a donné l'alerte pour plus de 70 départements français ce vendredi pour plusieurs pollens, notamment ceux de la famille des bétulacées comme l'aulne. Favorisés par le vent, le soleil et la grande douceur de cette mi-février, d'impressionnants nuages de pollens de ce type de pollen ont pu être observés partout sur le territoire.

L'alerte rouge concerne donc l'aulne, mais aussi les pollens de Cupressacées - comme le cyprès - et de frênes du sud-ouest au sud-est, ainsi qu'aux pollens de noisetier dans le reste du pays. Les mimosas, en fleur dans le Sud, peuvent également provoquer des allergies de proximité. Les personnes allergiques doivent donc redoubler de vigilance, même si les pluies de ce week-end ont permis à certains endroits de "plaquer le pollen au sol", diminuant ainsi le risque, précise le RNSA.

Les bons gestes à adopter

Parmi les bons gestes à adopter pour prévenir d'une crise allergique, appelée aussi "rhinite allergique", le RNSA rappelle l'importance de se rincer les cheveux le soir avant d'aller dormir ou encore d'aérer les pièces du logement au moins dix minutes par jour, de préférence avant le lever et après le coucher du soleil. En cas de trajet en voiture, il faut aussi garder les fenêtres fermées pour éviter que les allergènes ne rentrent. Puis, si possible éviter de faire sécher votre linge à l'extérieur car tous les pollens vont s'y loger.

D'après l'OMS, en 2050, près d'un habitant sur deux sur la planète aura d'ailleurs au moins une maladie allergique, quelle qu'elle soit Pour les personnes les plus à risque, il ne faut pas non plus hésiter à prendre des médicaments antihistaminiques si besoin.