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Ellissar Mokadim / Crédits photo : Manan VATSYAYANA / AFP
Les Français sont de plus en plus nombreux à s'informer sur les réseaux sociaux pour des questions liées à leur santé. Un mauvais réflexe qui peut augmenter les comportements à risque, ou retarder la prise en charge d'une pathologie.

Selon une étude menée par la Fondation Descartes, six Français sur dix ont pour premier réflexe de consulter leurs proches sur un sujet de santé et non pas leur médecin. Et plus inquiétant encore, ils s'informent aussi sur les réseaux sociaux pour leurs questions de santé et se mettent ainsi plus souvent en danger, indique l'enquête. 

Les réseaux sociaux regorgent de fausses croyances très virales et nocives pour notre santé. Parmi elles, "par exemple, l'idée que consommer du chocolat noir permet de soigner la dépression ou que consommer du citron congelé permet de combattre efficacement le diabète et certaines tumeurs", détaille le sociologue Laurent Cordonnier.

Privilégier les conseils des médecins

Les utilisateurs de Youtube sont trois fois plus à risque de renoncer à un traitement médical pour une thérapie alternative. Ceux de Tiktok sont deux fois plus nombreux à refuser un vaccin recommandé. "Le retard de prise en charge d'une pathologie en testant des thérapies alternatives avant d'aller d'aller voir un médecin, ça peut simplement changer le pronostic de la maladie. C'est une des conséquences possibles d'une mauvaise information sur la santé", alerte Laurent Cordonnier.

Pour éviter les dangers, mieux vaut garder l’habitude de prendre du recul sur les informations de santé et de les vérifier. Aussi, privilégiez les conseils de professionnels de santé reconnus par des institutions officielles, comme l’Inserm ou l’Académie de Médecine.