Pass sanitaire : Gabriel Attal promet des "règles de souplesse" pour les 12-18 ans
Au lendemain de l'annonce de l'extension su pass sanitaire pour les toutes les personnes âgées de plus de 18 ans, Gabriel Attal a précisé les contours de cette mesure à l'impact très important sur la vie quotidienne des Français. Il s'agit notamment d'éviter "d'imposer un été infernal" aux adolescents.
Des "règles de souplesse" s'appliqueront dans la mise en œuvre de l'obligation de présenter un pass sanitaire pour les enfants de 12 à 18 ans , a promis mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. "Il est hors de question d'imposer un été infernal" pour les moins de 18 ans, dont un "faible nombre" a un passeport vaccinal complet contre le Covid-19 , a-t-il déclaré, en affirmant que le gouvernement était "pragmatique" et soucieux de "faire prévaloir le bon sens".
Le porte-parole du gouvernement a indiqué que le ministre de la Santé Olivier Véran allait "échanger pour communiquer des règles de souplesse", peut-être "avant la fin de la journée". En cette période de vacances, "de très nombreuses familles sont dans l'attente" de les connaître, a-t-il ajouté. Il a évoqué plusieurs pistes : des tests valables au delà de 48 heures, prise en compte d'une première dose, utilisation du statut vaccinal des parents…
Problème de calendrier
La "souplesse" a été demandée par plusieurs responsables politiques, comme Damien Abad, le chef de file des députés LR, qui a réclamé "une tolérance pendant l'été puisque la vaccination n'était ouverte que mi-juin". "Il ne faut pas exiger un pass sanitaire complet aux adolescents à chaque restaurant, café…", a-t-il ajouté, en souhaitant que la mesure soit appliquée "au 1er octobre". Pour Jean-Christophe Lagarde (UDI), "l'obligation n'est pas applicable aux moins de 18 ans avant le 15 septembre, à cause du calendrier de la vaccination".
La vaccination est accessible aux adolescents depuis le 15 juin à condition qu'ils soient volontaires, avec l'accord des deux parents et en présence de l'un d'entre eux. L'objectif principal est d'accroître l'immunité collective des Français.