Paca : 20 cas d'infection humaine au virus du Nil occidental

L'infection au virus West Nile (Nil occidental) est transmise par les moustiques les plus communs qui se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés.
L'infection au virus West Nile (Nil occidental) est transmise par les moustiques les plus communs qui se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés. © EID MEDITERRANEE / AFP
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avec AFP
Parmi ces vingt cas, trois personnes atteintes d'une forme neuro-invasive du virus ont dû être hospitalisées, et sont en voie de guérison, a précisé l'ARS dans un communiqué.

Vingt cas d'infection humaine au virus du Nil occidental (West Nile) ont été identifiés dans les Alpes-Maritimes et le Vaucluse en deux mois, a annoncé lundi l'Agence régionale de santé (ARS). Parmi ces vingt cas, trois personnes atteintes d'une forme neuro-invasive du virus ont dû être hospitalisées, et sont en voie de guérison, a précisé l'ARS dans un communiqué.

Transmise par les moustiques. L'infection au virus West Nile (Nil occidental) est transmise par les moustiques les plus communs qui se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés. Les chevaux peuvent aussi être contaminés. La préfecture du Gard a annoncé mi-septembre l'infection de deux chevaux, dont l'un est mort.  

Asymptomatique dans la plupart des cas. Dans la plupart des cas, rappelle l'ARS, l'infection humaine est asymptomatique. Dans certains cas, la maladie se manifeste par un syndrome pseudo grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) quelques fois accompagné d'une éruption cutanée. Plus rarement, elle peut provoquer des complications neurologiques graves.

25 morts. D'après le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), 25 personnes sont mortes des suites du virus en Italie, Roumanie et Grèce fin septembre. L'ARS a indiqué que "des investigations complémentaires sont actuellement menées par les autorités afin de documenter la circulation du virus sur le pourtour méditerranéen". "Des mesures de sécurisation des dons de sang et d'organes dans les Alpes-Maritimes et le Vaucluse ont temporairement été mises en oeuvre par l'Etablissement français du sang (EFS) et l'Agence de biomédecine (ABM)", a ajouté l'organisme public.