Obligation vaccinale : Véran annonce "3.000 suspensions" de personnels non vaccinés

L'obligation vaccinale est entrée en vigueur mercredi.
L'obligation vaccinale est entrée en vigueur mercredi. © MARTIN BUREAU / AFP
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avec AFP , modifié à
 "Il y a eu hier quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé ou médico sociaux qui n'étaient pas encore rentrés dans un parcours de vaccination", a déclaré jeudi le ministre de la Santé. 

"Quelque 3.000 suspensions" ont été signifiées à des personnels de santé non vaccinés contre le Covid-19 après l'entrée en vigueur mercredi de l'obligation vaccinale, a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran. "Il y a eu hier quelque 3.000 suspensions qui ont été signifiées à du personnel des établissements de santé ou médico sociaux qui n'étaient pas encore rentrés dans un parcours de vaccination", a-t-il déclaré sur RTL, ajoutant qu'il y avait eu également "quelques dizaines de démissions".

"Nous parlons d'un public de 2,7 millions de salariés", a ajouté le ministre, assurant que "la continuité des soins a été assurée". Selon lui, "un grand nombre de ces suspensions ne sont que temporaires" et concernent "essentiellement du personnel des services supports", "très peu de blouses blanches".

"Quelques dizaines de démissions"

"Beaucoup d'entre eux ont décidé de se faire vacciner, voyant que l'obligation était une réalité", a affirmé Olivier Véran, précisant qu'il y avait eu "quelques dizaines de démissions à ce stade".

L'obligation vaccinale contre le Covid-19 est entrée en vigueur mercredi pour 2,7 millions de professionnels: hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers.

D'après Santé publique France (SpF), qui se base sur des échantillons de l'Assurance maladie, au 12 septembre 89,3% des soignants avaient reçu au moins une dose dans les structures accueillant des personnes âgées dépendantes (Ehpad, USLD). Les contrevenants, qui ne justifient pas d'une première injection, d'une contre-indication vaccinale ou d'une contamination récente, "ne peuvent plus exercer leur activité", selon la loi du 5 août.