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L'épidémie de chikungunya déclarée à la Réunion, déclenchement du dispositif de gestion de crise

Europe 1 avec AFP . 1 min
(Photo d'illustration) La dengue est transmise par des moustiques, il n'existe pour l'heure aucun traitement spécifique.
(Photo d'illustration) La dengue est transmise par des moustiques, il n'existe pour l'heure aucun traitement spécifique. © YE AUNG THU / AFP

La Réunion est en proie à une épidémie de chikungunya de "faible intensité", a annoncé ce lundi le préfet de l'île, déclenchant par la même occasion le niveau 3 du dispositif de gestion de crise lié aux "arboviroses".

Le préfet de la Réunion, en proie à une épidémie de chikungunya de "faible intensité", a annoncé lundi soir le déclenchement du niveau 3 d'un dispositif de gestion de crise lié aux "arboviroses". "En raison de l'augmentation du nombre de cas et de la dispersion des foyers (...), Patrice Latron, préfet de La Réunion, déclenche le niveau 3 du dispositif ORSEC 'Arboviroses', ce qui correspond à la circulation d'une épidémie à faible intensité", a déclaré la préfecture dans un communiqué.

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Presque 200 cas recensés

ORSEC est l'acronyme du dispositif spécifique Organisation de la réponse de sécurité civile. Depuis le 23 août 2024, 192 cas de cette maladie, transmise par le moustique tigre, ont été comptabilisés sur l'île de près de 900.000 habitants, département français de l'océan Indien.

Les communes du sud, dont celle de L'Etang-Salé qui dénombre 90 cas, sont les plus touchées depuis l'apparition du virus, précisent les autorités. Plusieurs cas ont également été recensés dans le secteur de l'Hermitage et de la Saline, une zone balnéaire de la côte ouest.

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Éviter un scénario catastrophe, comme en 2005

"Depuis l'apparition des premiers cas, 120 agents sont mobilisés et réalisent quotidiennement des actions de lutte et de prévention", un effectif "régulièrement revu à la hausse pour faire face à l'apparition de nouveaux cas dans des quartiers qui jusqu'à présent n'étaient pas concernés par le virus", indique la préfecture.

Les pouvoirs publics veulent éviter la reproduction de l'épidémie de chikungunya des années 2005 et 2006. Un tiers de la population de l'île, soit environ 260.000 personnes, avaient été contaminées par le virus, dont 225 étaient décédées des suites de la maladie.