À partir de ce 1er novembre, le prix de la consultation médicale augmente. 1:06
  • Copié
Laura Laplaud (propos recueillis par Yasmina Kattou) / Crédits photo : Pixabay
À partir de ce 1er novembre, le prix de la consultation médicale augmente. Il faudra dorénavant débourser 26,50 euros au lieu de 25 euros pour avoir un rendez-vous avec son médecin généraliste. Une revalorisation de 1,50 euro qui est loin d'être suffisante pour le syndicat ReAGJIR.

En ce 1er novembre, quelques nouveautés s'invitent dans le quotidien des Français. Parmi elles, l'augmentation de la consultation médicale. Il faudra désormais débourser 26,50 euros au lieu de 25 euros pour avoir un rendez-vous avec son médecin généraliste. Une augmentation de 1,50 euro qui concerne aussi les médecins spécialisés. 

"La médecine de ville est aujourd'hui sous-financée"

Le prix de la consultation n'avait pas été revalorisé depuis plusieurs années mais cette augmentation est loin d'être suffisante. "Le constat, c'est que la médecine de ville est aujourd'hui sous-financée de façon chronique. Ça se traduit par une obligation d'augmenter la cadence des soins, de prendre en charge plus de patients sur un temps réduit", explique Raphaël Dachicourt, président du syndicat ReAGJIR (Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants).

Certains médecins sont obligés d'enchaîner les consultations pour "tenir" leur cabinet. "[On fait] 20-30 consultations par jour, ce qui conduit à dégrader la qualité des soins. C'est une obligation parce que sur le financement actuel et la tarification actuelle, pour pouvoir faire tourner l'entreprise médicale, on en est là", poursuit-il.

Au micro d'Europe 1, Raphaël Dachicourt assure que les médecins aimeraient pouvoir prendre plus de temps avec les patients mais qu'ils n'en ont pas les moyens. "On passe 15 minutes, 30 minutes avec un patient, c'est rémunéré de la même manière. Si on veut aujourd'hui rendre une attractivité à la médecine générale, il faut financer massivement la médecine de ville", conclut-il.