«Dry January» : ces conseils pour relever le défi du mois de janvier sans alcool

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Gauthier Delomez , modifié à
De nombreux Français ont consommé de l'alcool pour les fêtes de Noël et du Nouvel an. Face aux possibles excès, certains veulent se rattraper avec le "Dry January", le mois de janvier sans alcool. Dans l'émission "Bienfait pour vous", Laurence Cottet, autrice de "Non ! J’ai arrêté", partage ses astuces pour relever le défi.

Après les excès des fêtes, il est temps pour beaucoup de ralentir sur la consommation d'alcool. Certains vont s'essayer ou s'essayent depuis le jour de l'An au défi du "Dry January", c'est-à-dire un mois de janvier sans alcool. Ce challenge s'adresse à tout le monde, et particulièrement à toutes celles et tous ceux qui s'interrogent sur leur consommation ou qui désirent faire une pause. Pour réussir ce défi, Laurence Cottet, autrice de Non ! J’ai arrêté, donne quelques conseils dans l'émission Bienfait pour vous.

Ne pas voir ce défi comme une punition

"D'abord, il ne faut pas le faire comme une punition. Il faut vraiment prendre la décision de le faire", prévient-elle auprès de Mélanie Gomez et Julia Vignali. L'autrice, qui raconte dans son livre comment elle est arrivée à limiter drastiquement sa consommation d'alcool, explique que le Dry January doit être "ludique et pédagogique" pour toutes les personnes qui veulent relever le défi. 

"C'est pour apprendre aussi des informations sur l'alcool, ses méfaits, etc", ajoute Laurence Cottet.

Relever le challenge en groupe

L'autrice de Non ! J’ai arrêté, conseille également de réaliser ce challenge entouré. "Il y a des groupes d'entraide, notamment sur Facebook, à commencer par le mien, Alcool Addiction France Janvier", partage-t-elle, soulignant que ce groupe compte 3.500 membres. "C'est génial parce que vous mettez un post en disant que vous avez démarré, mais que ça va être compliqué, et vous avez plein de gens qui répondent que vous n'êtes pas tout seul."

"Ne le faites pas seul, et profitez de ce janvier sobre pour vous interroger sur votre relation à l'alcool", ajoute Laurence Cottet. Et pour les participants qui ne parviendraient pas à tenir le zéro alcool en janvier, pour cause d'anniversaire ou autre, pas de panique selon le docteur Christele Peybernard, psychiatre addictologue, le principal est de réduire sa consommation. "Il y aura un bénéfice de toute manière", relève-t-elle.

En s'appuyant sur des études, le docteur affirme que le mois de janvier sans alcool "apporte des bénéfices sur la santé, le sommeil, la peau, la baisse du poids, de la tension artérielle, de la glycémie, du cholestérol pour ceux qui en ont, et les effets bénéfiques se voient au-delà du mois".