Covid : Borne recommande à son tour le masque dans les lieux clos et «de promiscuité»

Elisabeth Borne
Élisabeth Borne a demandé mardi aux préfets et autorités sanitaires d'encourager le port du masque "dans les lieux de promiscuité" et "espaces clos" © Daniel Pier / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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avec AFP
Élisabeth Borne a demandé mardi aux préfets et autorités sanitaires d'encourager le port du masque "dans les lieux de promiscuité" et "espaces clos", en particulier "les transports en commun", face au regain de cas de Covid-19, a annoncé Matignon.

Élisabeth Borne a demandé mardi aux préfets et autorités sanitaires d'encourager le port du masque "dans les lieux de promiscuité" et "espaces clos", en particulier "les transports en commun", face au regain de cas de Covid-19, a annoncé Matignon.

Des recommandations sans "caractère obligatoire"

La Première ministre, qui a réuni en visioconférence mardi préfets de départements et directeurs des agences régionales de santé, a repris plusieurs des préconisations effectuées lundi par la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon. Des "recommandations", sans "caractère obligatoire" mais qui interviennent alors que le taux d'incidence de l'épidémie "a doublé en une semaine sur la quasi-totalité du territoire métropolitain et dans l'ensemble des classes d'âge de la population", a souligné Matignon.

Mme Borne a donc appelé à "amplifier les messages de prévention", avec comme consignes de "se laver fréquemment les mains", "aérer régulièrement les espaces clos", "porter un masque dans les lieux de promiscuité, les espaces clos et en particulier les transports en commun en période d'affluence" et "se tester dès les premiers symptômes et s'isoler immédiatement en cas de positivité".

Un dispositif de "veille et de sécurité sanitaire"

La Première ministre a également demandé à ce que chacun "vérifie son schéma vaccinal", notamment les Français de plus de 60 ans et les plus fragiles qui "doivent bénéficier de la deuxième dose de rappel", c'est-à-dire leur quatrième injection. Ceux-ci doivent d'ailleurs recevoir "dans les prochains jours des mails de sensibilisation" de la part de l'Assurance maladie, a précisé Matignon.

Parallèlement, l'exécutif travaille à un nouveau projet de loi, qui doit être présenté et examiné en juillet, visant à maintenir "un dispositif de veille et de sécurité sanitaire" jusqu'en mars 2023.