Les patients pourront se faire vacciner contre la grippe mais aussi contre le covid-19, le même jour s'il le souhaite. 1:28
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Yasmina Kattou, édité par Yanis Darras , modifié à
Ce mardi débute la campagne de vaccination contre la grippe. Si la maladie ne se résume qu'à quelques cas sporadiques en France pour le moment, le cas de l'Australie où la grippe fut violente, inquiètent déjà les experts, qui redoutent une saison 2022-2023 difficile. Alors, pour éviter ce drame, les autorités facilitent les démarches pour se faire vacciner.

Et une piqûre, une. Ce mardi débute la campagne de vaccination contre la grippe. Un moment important pour les autorités, qui espèrent limiter la propagation du virus cet hiver, alors que la reprise épidémique du Covid-19 occupe déjà les esprits. Pour l'occasion, les patients pourront recevoir le vaccin contre la grippe dans un bras, et le vaccin contre le covid dans l'autre bras, le même jour.

C'est ce que recommande la haute autorité de santé le recommande. "Il n'y a aucun danger à bénéficier des deux vaccins en même temps", ajoute l'infectiologue Didier Pittet, favorable lui aussi à cette double vaccination. Car la grippe menace. En Australie, après deux années très calme grâce aux gestes barrières, le virus s'est montré particulièrement agressif. Le pays des kangourous a enregistré sa pire année depuis 2017 et 2019, avec plus de 224.000 malades dépistés.

Les personnes à risque prioritaires

"L'intérêt de la double vaccination, c'est simplement que c'est beaucoup plus commode parce que du coup, on fait un peu d'une pierre deux coups. Ceci dit, si vous préférez vous vacciner contre la grippe d'abord et quinze jours plus tard contre le Covid, ça va aussi. C'est surtout la commodité de la démarche qui, à mon avis, est importante", explique-t-il au micro d'Europe 1.

Pendant un mois, les doses du vaccin contre la grippe sont exclusivement réservées aux personnes à risque : les plus de 65 ans, les femmes enceintes, les personnes obèses ou atteintes de maladie chronique. En dehors des personnes éligibles, à partir du 15 novembre, tous les Français pourront se faire vacciner mais l'injection ne sera pas remboursée. Il faudra alors compter entre 6 et 10 euros.