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Alors que la Chine est en visite diplomatique en France, Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique pour les élections européennes, dénonce cette venue. Invité de Pierre de Vilno, il explique au micro d'Europe 1 qu'il ne faut pas de nuance sur la relation franco-chinoise.

"On ne donne pas une tonalité amicale à la relation avec la Chine." La venue du président chinois Xi Jinping en France ne ravit pas Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place Publique pour les élections européennes. Invité dans le studio d'Europe 1, face à Pierre de Vilno, il a affirmé que la Chine était le principal soutien de l'armée russe contre l'Ukraine et qu'il "déporte les Ouïghours et réprime les Taïwanais, les Hongkongais et les Tibétains". "Xi Jinping n'est donc pas notre ami", répond-il au micro d'Europe 1.

"Xi Jinping est l'homme qui détruit nos capacités productives"

L'eurodéputé tient à signaler que le pouvoir de la Chine a aussi des répercussions à l'intérieur des frontières françaises. "Xi Jinping est l'homme qui détruit nos capacités productives au moment où on se parle. Il y a en Chine une stratégie qui est celle de l'éradication de notre production", explique Raphaël Glucksmann. Il prend notamment l'exemple des anciennes usines Systovi, qui produisaient des panneaux photovoltaïques, à Carquefou, près de Nantes.

Il affirme que l'usine a mis la clé sous la porte, par la faute de Pékin. "Les productions chinoises ont divisé leur prix par quatre", pointe-t-il du doigt. Il rétorque qu'il s'agit de ventes à perte pour ce produit du côté chinois pour "casser les prix français et casser notre production". "C'est une décision politique d'éradiquer la production photovoltaïque en Europe en basant la production chinoise sur l'esclavage des Ouïghours, sur des subventions massives et sur des stratégies de vente à perte", ponctue-t-il au micro d'Europe 1.