Vladimir Poutine exhorte Emmanuel Macron à "surmonter la méfiance mutuelle"

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Vladimir Poutine a adressé un télégramme de félicitations à Emmanuel Macron © ALEXANDER ZEMLIANICHENKO / POOL / AFP
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"Il est particulièrement important de surmonter la méfiance mutuelle et d'unir nos forces pour assurer la stabilité et la sécurité internationales", a déclaré le président russe dans un télégramme.

Le président russe Vladimir Poutine a exhorté lundi le président français élu Emmanuel Macron à "surmonter la méfiance mutuelle" pour combattre ensemble "la menace croissante du terrorisme et de l'extrémisme violent".

"Il est important d'unir nos forces". "Les citoyens français vous ont fait confiance pour diriger le pays dans une période difficile pour l'Europe et pour l'ensemble de la communauté internationale", écrit le président russe dans un message de félicitations rendu public par le Kremlin. "Dans ces conditions, il est particulièrement important de surmonter la méfiance mutuelle et d'unir nos forces pour assurer la stabilité et la sécurité internationales".

Vladimir Poutine s'est déclaré prêt "à agir ensemble de façon constructive sur les problèmes bilatéraux, régionaux et mondiaux actuels, se déclarant certain que cela répondrait aux intérêts fondamentaux de la Russie et du peuple français", a précisé le Kremlin.

Pas de préférence pour Marine Le Pen. Le fait que Vladimir Poutine ait reçu lors de la campagne électorale Marine Le Pen, la rivale d'Emmanuel Macron, a été largement perçu comme une manifestation de soutien à la candidate d'extrême droite. Le Kremlin a toutefois réfuté une telle interprétation. Vladimir "Poutine souhaite (à Emmanuel Macron) bonne santé, prospérité et succès" comme chef d'État, a encore indiqué le Kremlin.

Plusieurs dossiers sensibles entre les deux pays. Les relations entre la France et la Russie sont actuellement tendues, en raison notamment de la situation en Ukraine et suite aux sanctions économiques sévères imposées par l'UE à l'encontre de Moscou après l'annexion par Moscou de la péninsule ukrainienne de Crimée. Le dossier syrien divise également les deux pays, Moscou soutenant le président Bachar el-Assad, dont Paris souhaite le départ à terme.