VIDÉO - Emmanuel Macron s'en prend à un journaliste et enflamme les réseaux sociaux

Macron Liban
Macron a violemment pris à partie un journaliste au Liban. © Capture d'écran LCI.
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Paul Lahcène, édité par Margaux Baralon , modifié à
Dans une vidéo isolée par LCI qui a fait le tour des réseaux sociaux mercredi, Emmanuel Macron prend violemment à partie un journaliste du Figaro, auquel il reproche un manque de déontologie. Le ton agressif n'a pas manqué de choquer les internautes.

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit Emmanuel Macron, visiblement très énervé, s'en prendre au journaliste du Figaro Georges Malbrunot alors qu'il est en déplacement au Liban. "Ce que vous avez fait là, compte tenu de la sensibilité du sujet, est irresponsable", s'emporte le chef de l'État devant un parterre de journalistes et de diplomates. "Irresponsable pour la France et grave d'un point de vue déontologique. Vous m'avez entendu défendre les journalistes, je le ferai toujours, mais je vous parle avec franchise. Ce que vous avez fait est grave, non professionnel et mesquin."

"Dans quel régime vivons-nous ?"

Pourquoi tant de colère ? Dans un article publié il y a quelques jours, Georges Malbrunot affirmait que la France menaçait de sanctions les dirigeants libanais. Une info que l’Elysée et Emmanuel Macron ne voulaient visiblement pas ébruiter. Mais les mots et le ton agressif du président ont choqué les internautes. "Incroyable de parler comme ça à un journaliste, mais dans quel régime vivons-nous ?" se demande Astrid. "Comment peut-on chercher à ce point à humilier en public un journaliste qui fait son métier ?", constate un autre internaute.

D'autant plus que lors d’une conférence de presse au Liban, lundi soir, quelques heures seulement avant l'altercation, Emmanuel Macron déclarait "qu'un président de la République en France n'a jamais à qualifier le choix éditorial d'un journaliste". 

 

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Georges Malbrunot, lui, a réagi dans les colonnes du Parisien. "Sur la forme, c'est inacceptable d'être attaqué comme ça. Sur le fond, j'ai dit au président que mes sources étaient sûres. Il m'a reproché d'avoir gêné son action, moi je fais mon métier de journaliste."