Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains, était l'invité du Grand Rendez-Vous dimanche. 3:34
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Laura Laplaud , modifié à
Alors que les élections législatives se rapprochent, une union des Républicains avec la République en Marche est envisagée par certains députés. À l'inverse, pour Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains, invité du Grand Rendez-vous ce dimanche, pousser les membres de sa famille politique vers Emmanuel Macron est une "erreur".
INTERVIEW

Quelle droite incarne aujourd'hui le parti les Républicains ? Une union entre la République en Marche et les Républicains est-elle possible ? "Je ne crois pas une seule seconde que celles et ceux qui dans une famille politique comme les Républicains et qui iraient demain chez Emmanuel Macron le feraient par conviction", a assuré Aurélien Pradié, secrétaire général des Républicains (LR), invité du Grand Rendez-vous ce dimanche.

Des partis irréconciliables ?

Des propos contraires à ceux de Guillaume Larrivé, député Les Républicains (LR) de l'Yonne, invité au micro de Jean-Pierre Elkabbach dimanche matin. "Emmanuel Macron a lancé un appel au rassemblement. Il est le président de la République réélu. Cet appel au rassemblement, je ne comprendrais pas que le mouvement, héritier des gaullistes, des sarkozystes, ne l'entendent pas", a lancé Guillaume Larrivé.

"Je trouve qu'on a une forme d'inversion des valeurs et qu'on s'est habitué à une perte d'honneur en politique. Désormais être courageux, ce serait trahir sa famille politique", répond Aurélien Pradié. Pourtant, l'ancien président de la République et ancien président des Républicains, Nicolas Sarkozy œuvre aussi en coulisses pour peser au sein de la future majorité et faire en sorte que le parti LR ne reste pas dans l'opposition pendant encore cinq ans.

"J'ai une divergence de point de vue avec Nicolas Sarkozy. Je pense que le choix qu'il fait de nous pousser vers Emmanuel Macron est une erreur", poursuit le secrétaire général des Républicains. 

"J'appartiens à une génération qui a connu beaucoup d'échecs politiques de la part parfois de nos aînés, y compris le dernier échec politique de Nicolas Sarkozy", commente-t-il. "Il y a sûrement des pages à tourner, celle-ci en fait partie et ce sera à ma génération de le faire", a-t-il conclu.