Macron n'a jamais évoqué une possible démission, idée "loufoque", dément l'Élysée

Macron n'a jamais évoqué une possible démission, idée "loufoque", dément l'Élysée © AFP
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Europe 1 avec l'AFP

L'Elysée a démenti jeudi des informations du Figaro selon lesquelles Emmanuel Macron aurait évoqué récemment l'éventualité d'une démission suivie d'une nouvelle candidature à la présidence de la République. Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, a dénoncé une "idée loufoque". 

C'est une information du Figaro qui a suscité beaucoup d'interrogations ce jeudi. Emmanuel Macron aurait, d'après le journal, évoqué l'éventualité d'une démission précédant une nouvelle candidature à la présidence de la République. Une démission suivie d'une réélection évoquée lors d'une réunion par visioconférence avec un cercle de donateurs. Une information démenti par l'Élysée, selon l'AFP.

"Je suis sûr de gagner car il n'y a personne en face"

Dans l'article publié jeudi, Le Figaro écrit qu'Emmanuel Macron a, "lors d'une réunion du premier cercle des donateurs de 2017 à Londres", "clairement montré qu'il était prêt, selon son expression favorite, à 'prendre son risque'". D'après l'un des fameux donateurs présent à la réunion, le président ne doutait pas de sa réélection, il aurait même affirmé "être sûr de gagner car il n'y a personne en face".

"C'est assez loufoque"

"Nous démentons cette information. Le président de la République n'a jamais évoqué sa démission", a indiqué la présidence à l'AFP. Il "n'a jamais participé à une visioconférence avec des donateurs". Au micro de France Info, Sibeth Ndiaye a jugé l'information "loufoque" : ce "serait à la fois tout à fait contraire à l'esprit de nos institutions, et même assez éloigné du caractère d'Emmanuel Macron, qui est plutôt quelqu'un qui affronte les crises et les moments difficiles", a affirmé la porte-parole du gouvernement. 

Le chef de l'État doit s'exprimer dimanche à 20 heures pour dresser un nouveau bilan de la crise sanitaire, à l'approche de la prochaine phase du déconfinement. Une seconde intervention présidentielle pourrait ensuite être organisée entre le second tour des élections municipales, le 28 juin, et la Fête nationale du 14 juillet, pour détailler ses projets pour la fin du quinquennat.