Sapin : "le fonds d’indemnisation des catastrophes naturelles sera mobilisé"

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INTERVIEW - "L’Etat est derrière pour assurer la solidarité", a déclaré le ministre des Finances Michel Sapin, dimanche lors du Grand Rendez-vous Europe 1 – Le Monde - iTÉLÉ.
INTERVIEW

"Le fonds d’indemnisation des catastrophes naturelles sera évidemment mobilisé pour faire face à cette catastrophe", a déclaré sur Europe 1 le ministre des Finances au lendemain des violents orages qui ont ravagé dans la nuit la Côte d'Azur entre Mandelieu-la-Napoule et Nice et fait plus au moins treize victimes. "L’Etat est derrière pour assurer la solidarité", a souligné le ministre des Finances Michel Sapin, dimanche lors du Grand Rendez-vous Europe 1 – Le Monde - iTÉLÉ.

La Cote d'Azur meurtrie par les intempéries. De violents orages ont causé d'impressionnantes inondations et ont ravagé dans la nuit de samedi à dimanche la Côte d'Azur, de Mandelieu-la-Napoule à Nice. Le bilan humain est déjà lourd, dix morts et six disparus, et pourrait encore augmenter à mesure que les secours accèdent aux zones sinistrées. Le président de la République François Hollande et le ministre de l'Intérieur sont attendus dans la région en milieu de journée.

"L’Etat est derrière pour assurer la solidarité". "Je suis touché personnellement par les images, par les décès, par les disparus, par ces dégâts, par des familles qui sont soit dans la peine, soit dans l’inquiétude", a réagi Michel Sapin sur Europe 1. "Le président de la République et le ministre de l’Intérieur se rendent là-bas, c’est à eux de faire les annonces nécessaires. Mais vous le savez, il existe en France un système de solidarité, cela s’appelle le fonds d’indemnisation des catastrophes naturelles. Il sera évidemment mobilisé pour faire face à cette catastrophe, dans des conditions qu’il convient de préciser", a-t-il déclaré.  

"Il y a une procédure mais vous voyez bien que nous sommes dans une situation qui est comparable, parfois même encore plus désastreuse que celles que nous avons pu connaitre auparavant", a poursuivi le ministre des Finance, avant d'ajouter : "l’Etat est derrière pour assurer la solidarité".