Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France
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Cédric Chasseur
Invité du Grand journal du soir sur Europe 1, le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, a soutenu la future proposition de loi du sénateur LR Bruno Retailleau. Il souhaite interdire les listes communautaristes aux élections. 

Sur Europe 1, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a indiqué adhérer au projet du patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, qui a annoncé vouloir déposer une proposition de loi pour interdire "les listes communautaristes" aux élections. Dans son viseur notamment, l'Union des démocrates musulmans français, qui après avoir présenté une liste aux européennes souhaite en présenter aux municipales

Remise en cause de la cohésion nationale

Pour le député de l'Essonne, "la laïcité permet le respect des religions, mais pas d'un projet politique appuyé sur ces religions". C'est pourquoi Nicolas Dupont-Aignan souhaite lui-aussi interdire les listes communautaristes, car selon lui l’utilisation de la liberté de conscience à des fins politiques "remet en cause le caractère une et indivisible de la République française". Et cela serait "extrêmement grave" à ses yeux, parce que laisser des "croyants se regrouper pour imposer une lecture politique" de leur religion sonnerait la fin de "la cohésion nationale"

La promesse d'une guerre civile

Nicolas Dupont-Aignan, pour qui "il faut appeler un chat un chat", vise directement "l'Islam politique", celle "qui vise à faire passer la Charia avant les lois de la République". Le président de Débout la France promet d'ailleurs que "si la société française et la société politique ne sont pas capables de dire stop avant qu'il ne soit trop tard", le pays se dirigera "vers des jours difficiles qui iront vers la guerre civile".

Emmanuel Macron pointé du doigt

Le gouvernement ne devrait pas suivre cette proposition de loi, ce qui n'est pas du goût de Nicolas Dupont-Aignan, qui reproche "le clientélisme d'Emmanuel Macron". Selon lui, le Président de la république "ne rend pas service aux Français musulmans qui s'intègrent et pratiquent leur foi de manière très respectueuse des lois de la république". Tout le contraire "d'une minorité de plus en plus active" pour le député de l'Essonne, qui "sous prétexte de fausse tolérance, s'empare d'une partie de cette religion".