salon de l'agriculture 1:27
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Arthur de Laborde
C'est un passage incontournable pour tous les politiques, et notamment les candidats à l'élection présidentielle : le Salon de l'agriculture. Mais alors que la guerre en Ukraine bouleverse complètement la campagne, cette fois les candidats rivalisent de propositions pour tenter de se faire entendre.

Même si leurs emplois du temps sont bouleversés par la guerre en Ukraine, la plupart des candidats à l'élection présidentielle se ruent au Salon de l’agriculture porte de Versailles à Paris. Lors de leur visite lundi, Valérie Pécresse, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont rivalisé de propositions pour préserver la filière agricole des conséquences du conflit. 

Une caisse de résonnance unique

Une visite au pas de course pour Fabien Roussel, qui se pose en grand promoteur de la gastronomie française, et des échanges avec les agriculteurs centrés sur les conséquences de la guerre en Ukraine. "Quand on voit la hausse des prix que cette guerre peut provoquer dans notre pays, je demande une conférence avec l'ensemble de la filière céréalière", a-t-il lancé.

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Un peu plus loin dans les allées, Anne Hidalgo a de son côté appelé à jouer sur la TVA pour contenir les prix de l’énergie. "Il faut d'urgence qu'il y ait une anticipation de ces évolutions de prix notamment de l'énergie, avec un blocage pour permettre de pouvoir passer le cap de cette guerre", a assuré la candidate PS. 

Valérie Pécresse également présente au salon, a elle aussi expliqué vouloir s’attaquer à cette flambée des prix. "Ce que je souhaite c'est que l'Union européenne mette en place aujourd'hui un bouclier pour protéger nos agriculteurs", explique la candidate LR. Dans une séquence marquée par l’omniprésence d’Emmanuel Macron et à 40 jours du premier tour, les candidats espèrent tous se faire entendre et bénéficier de la caisse de résonnance unique qu’est le Salon de l’agriculture.