Retraites : Elisabeth Borne "invite" les agents RATP et SNCF à "prendre connaissance des avancées"

La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, estime que les conditions sont réunies pour un arrêt de la grève dans les transports.
La ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, estime que les conditions sont réunies pour un arrêt de la grève dans les transports. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a appelé lundi les employés de la RATP et de la SNCF, en grève contre la réforme des retraites depuis le 5 décembre, à "prendre connaissance des avancées" dans les négociations. Selon elle, il existe désormais des "garanties fortes" qui devrait motiver l'arrêt du débrayage.

La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne a appelé lundi les employés de la RATP et de la SNCF, en grève contre la réforme des retraites depuis le 5 décembre, à "prendre connaissance des avancées" dans les négociations, mettant en avant "des garanties fortes". "On a vraiment pris en compte l'attachement des agents de la RATP et de la SNCF à leur régime spécial", a remarqué la ministre devant quelques journalistes en marge d'une visite au siège de la plateforme de covoiturage BlaBlaCar. 

"C'est quelque chose qui a une portée symbolique pour [eux]", a-t-elle poursuivi. "C'est pour ça qu'on a opté pour des périodes de transition longues et qu'on a demandé aux entreprises RATP et SNCF d'avoir des discussions en interne sur la façon dont ceux qui entreront dans le système universel en 2025 pourront voir leur niveau de pension garanti. Je pense qu'il y a eu des avancées très fortes, des garanties fortes qui ont été données."

Après les passes d'armes dans le JDD, Borne appelle à la "sérénité"

Selon Elisabeth Borne, cela devrait motiver l'arrêt de la grève. "J'invite aujourd'hui chacun des agents à prendre connaissance de ces avancées, de ces garanties très fortes, et j'espère que le travail pourra reprendre", a-t-elle déclaré. Interrogée sur la passe d'armes, dans les colonnes du Journal du Dimanche, entre son secrétaire d'Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari et le numéro un de la CGT Philippe Martinez, la ministre a appelé à "un peu de sérénité". "Ce n'est jamais une bonne solution de commencer à s'invectiver de cette façon" même si "on peut avoir des désaccords", a-t-elle estimé. 

"À la fin, il y a quand même des Français qui ont besoin de se déplacer. Il faut d'abord avoir ça en tête, poursuivre les explications, le dialogue." Jean-Baptiste Djebbari a reproché à la CGT de pratiquer un syndicalisme "de blocage" voire "d'intimidation", quand le numéro un de la centrale, Philippe Martinez, accusait le gouvernement d'organiser "le bordel" et de jouer "le pourrissement" du conflit.