Remaniement : Borne devrait rester à son poste, selon le député Marc Ferracci

La Première ministre Elisabeth Borne devrait rester à son poste lors d'un éventuel remaniement du gouvernement, affirme à l'AFP le député Renaissance Marc Ferracci.
La Première ministre Elisabeth Borne devrait rester à son poste lors d'un éventuel remaniement du gouvernement, affirme à l'AFP le député Renaissance Marc Ferracci. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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La Première ministre Elisabeth Borne devrait rester à son poste lors d'un éventuel remaniement du gouvernement, affirme à l'AFP le député Renaissance Marc Ferracci, pour qui ce serait une "bonne décision".

"Ce sera sans doute un remaniement technique. Je pense que le maintien de la Première ministre va se concrétiser. Ce serait une bonne décision. Il n'y a pas beaucoup d'alternatives probantes", a déclaré le député de la 6e circonscription des Français de l'étranger, proche du président de la République. 

"Hors texte budgétaire, tous les textes ont été adoptés sans 49.3" depuis que Borne dirige le gouvernement, "et sans dénaturer les textes", a-t-il relevé.

 

Des rumeurs sur le remaniement vont bon train

"Les critères de maintien sont la confiance du président de la République - elle existe-, le soutien de la majorité - il existe-, la capacité d'entraînement d'une équipe qui a besoin d'être rafraîchie", a-t-il poursuivi.

 

Pour Marc Ferracci, la logique voudrait que le remaniement ait lieu avant les départs en vacances, mais "peut-être qu'il ne se passera rien". "Le président de la République peut annoncer le principe d'un remaniement le 14 juillet", a-t-il supposé.

Les rumeurs de remaniement vont bon train à l'approche de la fin des "100 jours" décrétés par le chef de l'État pour relancer son quinquennat à l'issue de la crise des retraites. La Première ministre, qui recevra mercredi syndicats et patronat lors qu'une réunion multilatérale à Matignon, a défendu son action dans une interview au Parisien mise en ligne samedi soir, assurant avoir "délivré" la feuille de route des qu'Emmanuel Macron lui avait confiée le 17 avril.