Des militants LR à l'annonce des résultats du second tour dimanche soir, dans le Nord. 1:34
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J.D avec Emmanuel Renard , modifié à
Malgré les sept régions remportées par leur camp aux régionales, dimanche soir, les militants Les Républicains s’inquiétaient pour l’avenir du parti.
REPORTAGE

Dimanche soir, Les Républicains alliés au centre sont arrivés en tête des régionales avec sept régions, devant la gauche qui en garde cinq et le FN qui n’en gagne finalement aucune. Pourtant pour ces militants LR réunis à Troyes, l’heure n’était pas à la fête.

"Maintenant chacun va regarder l’autre, va tirer à vue". Hier soir à Troyes, les militants craignaient que les choses tournent mal pour leur parti. "C’est un demi raz-de-marée, on risque d’avoir de mauvaises surprises", pouvait-on entendre. Ou encore "Maintenant chacun va regarder l’autre, va tirer à vue". "Certaines personnes, dès qu’elles voient un micro ou une caméra, ne savent pas quoi faire pour se faire remarquer", critiquait notamment un militant.

Pour ou contre Nicolas Sarkozy. Faut-il militer plus à droite avec l’ancien président ou doit-on changer d’homme, quelqu’un de plus fédérateur ? C’est la question qui partageait les militants dimanche soir. Et il était plutôt facile de trouver des personnes qui désavouent Nicolas Sarkozy : "Faut pas dire, on a gagné, on a gagné. C’est grâce au désistement des socialistes, il y a eu un mouvement contre Le Pen", explique Danielle avant d’ajouter qu’elle "ne votera plus" pour le chef des Républicains : "Je serai plus Alain Juppé". "Maintenant, on a besoin de quelqu’un qui sait rassembler, aujourd’hui on n'a pas un chef de file clairement identifié", affirmait un autre militant.