Stanislas Guerini 3:22
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Invité dimanche du "Grand Rendez-vous", sur Europe 1, le délégué général de la République en marche a assuré que les différentes forces qui composent la majorité se préparent à présenter un candidat commun dans chacune des régions de France. Mais il ne ferme pas la porte à des alliances avec les élus sortants.
INTERVIEW

La campagne des élections régionales s’organise. Vendredi une réunion confidentielle de La République en marche a désigné le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, chef de file pour l’Ile-de-France contre Valérie Pécresse, selon une information du Parisien. "Nous n’avons pas investi une tête de liste pour l'élection régionale. Nous avons décidé de poursuivre le travail collectif et que ce travail se fasse autour de Jean-Michel Blanquer. C'est notre façon d'avancer, de nous préparer", a toutefois voulu nuancer dimanche Stanislas Guerini, le délégué général du parti, au micro du Grand Rendez-vous sur Europe 1.

Ce responsable politique assure que les différentes entités de la majorité présidentielle feront front commun pour ce scrutin, qui pourrait être reporté de mars à juin prochain en raison du contexte sanitaire. "Il y a l'envie de pouvoir préparer cette élection. On doit le faire avec nos partenaires de la majorité présidentielle, avec le MoDem, avec Agir", explique-t-il.

Un candidat dans chaque région, mais...

"Nous avons pris une décision très importante au sein de la majorité présidentielle. C'est de préparer et de mener ce scrutin de façon rassemblée, comme nous l'avons fait pour les élections européennes, parce que les enjeux qui sont devant nous sont des enjeux qui nous réunissent", soutient Stanislas Guerini. Avec la volonté de présenter un candidat pour chacun des 19 sièges de président qui seront à pourvoir.

... une main tendue aux président(e)s sortant(e)s

"Je souhaite que la majorité présidentielle soit représentée dans toutes les régions", indique Stanislas Guerini. Avant toutefois de laisser entendre que des alliances seraient possibles avec certains président(e)s sortant(e)s, à condition qu’ils se montrent prêts à "aller vers la majorité". "Moi, je ne suis pas sectaire dans cette élection. Si un président, une présidente, nous dit : 'je suis d'accord avec vous, l’enjeu c'est la réussite économique régionale, c'est de pouvoir relancer le pays et je suis prêt à aller vers la majorité’, eh bien pourquoi pas ? Je ne suis pas fermé", explique le patron du parti fondé par Emmanuel Macron.