Laurent Saint-Martin, candidat de la majorité à l'élection régionale d'Île-de-France, était l'invité d'Europe 1 samedi. 1:54
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Laetitia Drevet , modifié à
A trois semaines du premier tour des élections régionales, le candidat LREM en Île-de-France Laurent Saint-Martin s'agace d'un scrutin "déformé" par les "ambitions présidentielles" de ses concurrents. "Ils sont tous candidats contre Macron. Moi je suis candidat pour ma région", soutient-il dimanche sur Europe 1.
INTERVIEW

Le premier tour des élections régionales aura lieu dans trois semaines, le 20 juin prochain. En Île-de-France, Laurent Saint-Martin, tête de liste LREM, affrontera six autres candidats, dont la présidente sortante Valérie Pécresse. Mais le député du Val-de-Marne se considère comme le seul candidat à être concentré à 100% sur ce cette élection-là. "Ils sont tous candidats contre Macron. Moi je suis candidat pour ma région", accuse-t-il dimanche au micro d'Europe 1. Laurent Saint-Martin dénonce un scrutin "confisqué" et "déformé par les ambitions présidentielles". 

"Le respect des enjeux est crucial"

Il vise notamment la candidate LR Valérie Pécresse. "C'est tout à son honneur d'avoir la présidentielle en ligne de mire. Sauf que ce n'est pas l'enjeu des régionales." Même son de cloche selon lui du côté de Julien Bayou, candidat EELV. "Il est patron de son parti, il veut amener un candidat à l'élection présidentielle et c'est pour ça qu'il tape tous les jours sur le président de la République et sur le gouvernement. En attendant, quelles sont ses propositions pour l'Île-de-France ?" Quant à la candidate PS Audrey Pulvar, il la taxe de "test grandeur nature" pour une potentielle candidature de la maire de Paris, Anne Hidalgo à la présidentielle 2022.

Ces "ambitions" les détournent selon Laurent Saint-Martin des affaires dont le conseil régionale a la charge, comme les transports, les lycées ou certaines politiques de logement. "En démocratie, le respect des enjeux de ce pour quoi nous nous engageons, en l'occurrence le conseil régional, est crucial. En tant que citoyen, je veux voter pour quelqu'un qui s'intéresse aux affaires locales." Le député du Val-de-Marne conclut : "Si on ne participe pas pleinement, alors on ne respecte ni le scrutin ni les électeurs."