Valérie Pécresse 1:27
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Claudia Bertram, édité par Romain David
L'ex-LR Valérie Pécresse est donnée grande favorite à sa succession pour la présidence du Conseil régional d'Île-de-France. Mais les trois candidats issus de la gauche, en faisant front commun, pourraient menacer son avance. Si une union avant le premier tour parait peut probable, elle reste envisageable pour le second.

Cela ne faisait pas de doute, c'est désormais officiel : Valérie Pécresse est candidate à sa succession en Île-de-France. Face à elle, qui est donnée largement favorite, trois candidats issus des rangs de la gauche : Audrey Pulvar, soutenue par le Parti socialiste, l'écologiste Julien Bayou et l'insoumise Clémentine Autain. La gauche pourrait-elle s'unir pour tenter de détrôner l'ex-LR ? Pour l'instant les rapprochements n'ont pas abouti, mais au moins deux des principaux intéressés assurent qu'une union au second tour est toujours possible.

"Il y a une logique à ce rassemblement"

Si les appels à l'union dès le premier tour des uns et des autres sont restés lettre morte, rien n'est perdu pour le second, estime l'écologiste Julien Bayou. "Je pense qu'il est important que chaque mouvement politique puisse présenter son projet. Au second tour, il y a une logique à ce rassemblement. Nous n'avons pas d'adversaire à gauche. Évidemment, la personne qui abîme cette région, c'est Valérie Pécresse", soutient-il auprès d'Europe 1.

La possibilité d'un coude-à-coude

Unie, la gauche pourrait talonner la sortante de droite, avec 32% des voix au second tour contre 36% pour Valérie Pécresse, selon un sondage Ipsos Sopra-Steria pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France publié le 10 avril. De quoi donner confiance à la tête de liste insoumise, Clémentine Autain. "On est au coude-à-coude avec Valérie Pécresse et ça ouvre l'espoir. Ça veut dire qu'on peut gagner au second tour. Ce n'est pas facile mais c'est tout à fait possible", assure-t-elle.

Reste que chaque candidat va essayer d'avoir le leadership dans les urnes le 20 juin pour ensuite espérer prendre la tête du front anti-Pécresse. De son côté, la présidente sortante, bien consciente que la gauche peut la faire trébucher, devrait croiser le fer sur la vidéoprotection, la République ou la croissance, des sujets sur lesquels ses adversaires ne sont pas tous d'accord.