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Jacques Serais
Alors que 3,5 millions de personnes selon la CGT ont défilé ce mardi contre la réforme des retraites, 1,3 million selon la police, le gouvernement veut tenir son cap. L'Élysée fait la sourde oreille, "cette journée du 7 mars n’a pas été un point de bascule", juge un ministre. Et dans cette dernière ligne droite, les députés de la majorité s’organisent.

L’exécutif face à la rue. Au lendemain de la journée de mobilisation contre la réforme des retraites, l’intersyndicale veut maintenant être reçue en urgence par Emmanuel Macron. Mais la bataille n'est pas terminée et le gouvernement veut tenir son cap. Malgré une mobilisation record, "cette journée du 7 mars n’a pas été un point de bascule", juge un ministre, soit une raison de plus pour ne rien céder. Quand les organisations syndicales demandent mardi soir à être reçues en urgence par Emmanuel Macron, l’Élysée fait la sourde oreille.

Les députés s'organisent pour le retour du texte

Et dans cette dernière ligne droite, alors que le texte fera son retour à l’Assemblée la semaine prochaine, les députés de la majorité s’organisent. La pression est mise sur les parlementaires Renaissance pour qu’aucune voix ne manque. La consigne laisse songeur : celui ou celle qui votera contre la réforme ou s’abstiendra sera exclu du groupe du parti présidentiel.

Est-ce le signe d’une certaine fébrilité ou l’illustration de la détermination de la macronie à aller jusqu’au bout ? Reste que les bras d’honneur du ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti adressés dans l’hémicycle au patron des députés Républicains Olivier Marleix viennent semer le trouble. La semaine prochaine, l’exécutif aura bien besoin des voix des LR pour espérer faire adopter sa réforme.