Primaire : Juppé reconnaît "son échec" et exhorte à faire vivre ses idées

Alain Juppé (33,5%)  a été sèchement battu par François Fillon (66,5%), au deuxième tour de la primaire de la droite et du centre.
Alain Juppé (33,5%) a été sèchement battu par François Fillon (66,5%), au deuxième tour de la primaire de la droite et du centre. © PATRICK KOVARIK / AFP
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avec AFP , modifié à
L'ancien Premier ministre a exprimé sa gratitude à tous ceux qui l'avaient soutenu et a indiqué qu'il allait se consacrer à Bordeaux, la ville dont il est maire.

Alain Juppé, battu sévèrement dimanche par François Fillon au deuxième tour de la primaire de la droite, a écrit lundi dans un message à ses abonnés que le résultat était son "échec" et leur a demandé de faire vivre "les idées" qu'il a portées pendant la campagne. "Je mesure aujourd'hui votre déception à la lumière du résultat d'hier soir. Je la partage", écrit-il.

"Cet échec est le mien". "Je souhaite vous exprimer ma reconnaissance et ma gratitude pour votre engagement actif à mes côtés. Cet échec n'est pas le vôtre, il est le mien", écrit l'ancien Premier ministre dans ce message intitulé "Avec toute ma reconnaissance".  Dimanche soir, il avait indiqué qu'il allait se consacrer "pleinement" à la mairie de Bordeaux et qu'il avait terminé "cette campagne comme (il l'avait) commencée, en homme libre qui n'aura transigé ni avec ce qu'il est, ni avec ce qu'il pense".

"L'idée d'une France moderne et humaniste". Comme la veille, Alain Juppé demande à ceux qui l'ont soutenu - notamment à travers les comités AJ et dont certains n'avait jamais eu d'engagement auparavant -, de "faire vivre les idées que j'ai portées durant cette campagne".  "L'idée d'une France moderne et humaniste décidée à restaurer l'autorité de l'Etat pour qu'il protège tous les Français des menaces qui pèsent sur notre pays; décidée à libérer les énergies de nos entreprises pour renouer avec le plein emploi ; décidée à redonner du sens à la construction européenne tout en défendant et en portant un message de paix".
"Ces idées s'inspirent de nos valeurs communes. Elles devront trouver toute leur place dans le débat des élections présidentielles", ajoute-t-il.