Emmanuel Macron 1:20
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Jacques Serais, édité par Gauthier Delomez , modifié à
Emmanuel Macron doit faire acte de candidature pour la présidentielle cette semaine, alors que la date limite est fixée à vendredi. Une déclaration rendue plus difficile en raison de la mobilisation du président sortant sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine. Elle devrait se faire de façon très solennelle, en fin de semaine.
ANALYSE

Il ne reste plus qu'une semaine à Emmanuel Macron pour déclarer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle. Une déclaration retardée par la crise sanitaire d'abord, et désormais par le conflit qui oppose la Russie et l'Ukraine. La date butoir est fixée à vendredi par le Conseil constitutionnel, alors que le chef de l'État dispose déjà des 500 parrainages requis, et n'a donc plus qu'à confirmer sa candidature. Mais cette semaine s'annonce chargée pour le président.

Un report du meeting de Marseille évoqué dans l'entourage de Macron

Tout va commencer avec le conseil de défense et de sécurité nationale consacré à la situation en Ukraine, qui doit débuter ce lundi à 11 heures. La guerre qui fait rage à l'est du pays bouleverse logiquement l'agenda du président, et donc celui du futur candidat.

Jusqu'à présent, il était question que le chef de l'État effectue un déplacement en région entre mercredi et vendredi, comme le révélait Europe 1, avant de tenir un premier meeting à Marseille le 5 mars. Certaines personnes de l'entourage d'Emmanuel Macron évoquent d'ailleurs un report possible de ce meeting à une date ultérieure, en raison du conflit en Ukraine.

La déclaration de candidature sera très solennelle

C'est au cours d'un déplacement en région qu'il aurait dû déclarer sa candidature à la présidentielle. Mais, il ne s'agirait plus de la forme spécifiquement privilégiée. "On tient compte du contexte global qui évolue d’heure en heure", explique d'ailleurs un proche conseiller du président à Europe 1.

Rien n'est donc définitivement calé concernant la manière dont Emmanuel Macron va se déclarer. Toutefois, une certitude anime l’entourage du président sortant : la candidature du locataire de l’Elysée à sa réélection sera très solennelle, avec une certaine gravité. Comme si cette semaine n’était pas celle où Emmanuel Macron allait enfiler le costume de candidat, mais plutôt garder celui de chef de guerre.