Pour Marc Ferracci, vice-président Renaissance, il n'y a pas de lien «entre l'immigration et les violences»

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Europe 1 / Crédit photo : Europe 1 , modifié à
Après les émeutes qui ont touché la France, Marc Ferracci, député Renaissance des Français de Suisse et du Liechtenstein, souligne qu'il ne faut pas lier ces récents évènements et l'immigration. Invité au micro d'Europe 1 Matin, le député appuie qu'il existe d'autres déterminismes pour expliquer ces émeutes. 

Ce vendredi, dans les colonnes du Figaro Magazine, l’ancien directeur de la DGSE, Pierre Brochand, décrit ce qui s’est passé lors des émeutes en France comme une "révolte contre l’État national français d’une partie significative de la jeunesse d’origine extra-européenne présente sur son territoire". Marc Ferracci, député Renaissance des Français de Suisse et du Liechtenstein puis membre de la commission des affaires sociales, explique, au micro de Dimitri Pavlenko, ne pas partager pas ce constat. 

D'autres déterminismes que l'immigration 

Pour le député des Français de l'étranger, il faut donner le temps d'analyser les choses. "Les gens qui mettent en relation de manière extrêmement péremptoire. Et j'utilise ce terme à propos de ce qui a été écrit, notamment par Monsieur Brochand, entre l'immigration et les violences", explique Marc Ferracci. Il est unanime : Pierre Brochand se trompe "totalement".

"Quand on analyse avec rigueur les données relatives à la délinquance, quand on regarde ce que sont les déterminants de la délinquance, l'immigration n'apparaît pas comme un de ses déterminants", pointe du doigt le membre de la commission des affaires sociales. Aucun lien entre l'immigration et les émeutes.

Selon lui, il y a d'autres déterminants que l'immigration pour expliquer les émeutes qu'ont touchées les quatre coins de la France. "Il y a aussi des questions qui sont de l'ordre éducatif, de l'ordre familial. Il y a beaucoup de réponses à apporter. Mais, le fait d'être immigré, c'est-à-dire être né à l'étranger de parents étrangers. Et vous savez que dans les émeutiers, il y a une faible part d'étrangers, 10 %", mesure le politique.