Pour 68% des Français, la mobilisation contre la réforme du code du travail est "plutôt un échec" (sondage)

La mobilisation a rassemblé entre 223.000 et 400.000 personnes dans toute la France mardi.
La mobilisation a rassemblé entre 223.000 et 400.000 personnes dans toute la France mardi. © ERIC CABANIS / AFP
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avec AFP , modifié à
Près de 7 Français sur 10 pensent que la mobilisation contre la réforme du travail mardi est un "plutôt un échec", et la moitié des sondés pensent que le mouvement va s'épuiser.

Plus de deux Français sur trois (68%) estiment que la première mobilisation nationale contre la réforme du code du travail le 12 septembre est "plutôt un échec", selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié jeudi. Toutefois, d'après cette enquête, la moitié des personnes interrogées (50%) pensent que ce mouvement social va prendre de l'ampleur, l'autre moitié prévoyant un épuisement rapide de la contestation.

Aucun leader d'opposition pour 37% des sondés. Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, apparaît pour 33% des sondés comme la personnalité la plus à même d'incarner l'opposition à la réforme du code du travail, devant Philippe Martinez (13%), secrétaire général de la CGT, et Marine Le Pen (12%), la présidente du Front national. Suivent l'ex-candidat PS à la présidentielle, Benoît Hamon (3%), et Pierre-Laurent (2%), le secrétaire national du Parti communiste. Pour 37% des sondés, aucune de ces cinq personnalités n'incarne l'opposition à la réforme du code du travail.

38% pensent que la réforme aura un impact négatif. Interrogés sur les conséquences de la réforme du code du travail, les Français ne sont que 26% à considérer qu'elle aura un impact positif sur l'emploi, alors que 38% estiment qu'elle aura un impact négatif et 36 % aucun impact. Dans cette même enquête, les Français estiment majoritairement (60%) qu'Emmanuel Macron a eu tort de dire qu'il "ne céderait rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes" à propos des réformes à venir. 

Enquête réalisée en ligne entre les 13 et 14 septembre 2017 auprès de 992 personnes âgées de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.