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Policiers brûlés à Viry-Châtillon : "La justice n'a pas été à la hauteur", déplore Muselier

Laetitia Drevet . 1 min

La justice a condamné dans la nuit de samedi à dimanche cinq jeunes pour la violente agression de policiers de Viry-Châtillon, en 2016, et en a acquitté huit autres. Pour Renaud Muselier, président LR de la région PACA, la justice ne s'est pas montrée "à la hauteur". 

Le verdict a provoqué la colère des victimes. La cour d'assises des mineurs de Paris a condamné en appel dans la nuit de samedi à dimanche cinq jeunes à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion pour la violente agression de policiers à Viry-Châtillon, dans l'Essonne, en 2016, et en a acquitté huit autres. "A mon avis, ce n'est pas du tout la bonne réponse vis-à-vis de la violence permanente contre les autorités. J’estime que la justice n'a pas été à la hauteur", a réagi Renaud Muselier, président LR de la région PACA, invité dimanche du Grand Rendez-vous sur Europe 1.

Les 13 jeunes, âgés de 16 à 21 ans au moment des faits, étaient accusés d'avoir fait partie de la vingtaine de personnes encagoulées qui, le 8 octobre 2016, avaient pris d'assaut en pleine journée deux voitures de police stationnées à proximité du quartier de la Grande Borne, une vaste cité d'habitat social considérée comme l'une des plus sensibles d'Île-de-France. En quelques secondes, ils avaient brisé les vitres et jeté des cocktails Molotov dans les habitacles. "Il s'agit d'une tentative de meurtre, avec des lésions irréparables", dénonce Renaud Muselier.

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"Il y a des peines qui ne sont pas exemplaires"

L'élu LR a confié dimanche "son grand désespoir" et sa "tristesse" face à ce verdict. "Les policiers sont là pour protéger les citoyens. Je ne sais pas comment l'enquête a été menée, mais elle montre bien qu’il y a des peines qui ne sont pas exemplaires. Et cela laisse la place à la dérive de la voyoucratie."

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A l'annonce de l'acquittement de huit jeunes accusés, l'avocat de l'une des victimes est allé jusqu'à évoquer un "naufrage judiciaire". Au contraire des parties civiles, l'une des avocates de la défense, Me Mauger-Poliak, a salué "un soulagement pour la défense", et un "démenti total de l'enquête". 

 

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