Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme était l'invité de la Grande Interview d'Europe 1 ce mardi matin. 1:28
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Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, était l'invité de la Grande Interview d'Europe 1-CNews ce mardi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, la ministre demande aux industriels de faire encore des efforts face à l'inflation. 

L’inflation est un impôt qui pèse sur les plus modestes. Les factures d’électricité, de gaz, les fournitures scolaires, les prix alimentaires ont augmenté. Face à la situation, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, est claire : elle réclame "plus d'efforts" de la part distributeurs.

Elle assure que le bras de fer avec eux, mais aussi avec les industriels, ne faiblit pas pour faire baisser les prix dans les rayons des supermarchés. Pour ce faire, Olivia Grégoire et Bruno Le Maire, vont recevoir pendant deux jours, à partir de ce mardi, les industriels et les responsables d'enseignes de distribution

"C'est la pression qu'on va continuer de mettre"

Selon la ministre déléguée, les efforts des industriels ont été prometteurs depuis le début de l'année 2023. "Pourtant, ils n'avaient pas l'intention forcément de faire un panier ou un trimestre entier anti-inflation", souligne Olivia Grégoire. Depuis le mois de janvier, les professionnels de l'agro-alimentaire ont fait des efforts sur des centaines de produits avec une baisse moyenne sur les produits du panier anti-inflation qui était supérieure à 10% sur un an. 

Mais le combat n'est pas terminé selon le gouvernement. En août 2023, un peu plus de 1.000 références produits sont en baisse dans les rayons des supermarchés. "Là que le bât blesse, on va dire les choses simplement et c'est pour ça qu'on les revoit, c'est qu'il y a 20.000 références dans un hypermarché", explique-t-elle.

Dans les prochains mois, elle veut des baisses de prix sur un nombre plus élevé de produits. "C'est la pression qu'on va continuer de mettre", ponctue-t-elle au micro d'Europe 1-CNews.