Olivier Véran était l'invité du Grand rendez vous ce dimanche 1:25
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Invité ce dimanche matin dans le Grand rendez-vous d'Europe 1/Les Échos/CNews, Olivier Véran a été interrogé sur les difficultés qui touchent les services pédiatriques, confrontés à une épidémie de bronchiolite. Alors qu'Emmanuel Macron a été alerté par 4.000 pédiatres dans une lettre ouverte, Olivier Véran a souligné que le président "a pris connaissance de cette interpellation et a sollicité la Première ministre et le ministre de la Santé pour qu'un plan d'action immédiat puisse être mis en place".

Invité ce dimanche matin du Grand rendez-vous d'Europe 1/Les Échos/CNews, Olivier Véran a été interrogé sur les difficultés qui touchent actuellement les services pédiatriques, saturés et confrontés à de nombreux cas de bronchiolite, cette maladie pulmonaire qui touche les nourrissons. Cette semaine, 4.000 pédiatres ont interpellé Emmanuel Macron dans une lettre ouverte pour demander des solutions face aux difficultés qui touchent ces services.

Un "plan d'action" bientôt mis en place, annonce Olivier Véran

Pour le porte-parole du gouvernement, le problème ne vient pas d'un manque d'anticipation : "il y a des choses qui sont totalement anticipées et d'autres qui, même si elles peuvent l'être, on ne peut pas créer des pédiatres en 4 ou 5 ans. Quand nous sommes arrivés en 2017, nous manquions cruellement de médecins. La formation d'un pédiatre, c'est 10 ans", souligne-t-il. "On a ouvert les vannes pour former massivement mais on ne peut pas raccourcir la formation d'un pédiatre à 5 ans."

"Emmanuel Macron a pris connaissance de cette interpellation et a sollicité la Première ministre et le ministre de la Santé pour qu'un plan d'action immédiat puisse être mis en place. On déclenche là où c'est nécessaire les fameux plans blancs pour rappeler du personnel supplémentaires et avoir une meilleure coopération dans les territoires", a annoncé le porte parole du gouvernement au micro d'Europe 1/Les Echos/CNews.

"Nous sommes déterminés à faire en sorte que la situation s'améliore et qu'on passe cet épisode épidémique mais, d'ici quelques années, on aura plus de médecins qui vont s'installer que de médecins qui partent. On a inversé une dynamique néfaste pour notre pays qui durait depuis 40 ans donc, en attendant, on trouve toutes les solutions qui sont à notre portée", a-t-il conclu.