Bruno Retailleau 5:05
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Solène Delinger , modifié à
Bruno Retailleau est l'invité du "Grand Rendez-vous" ce dimanche matin sur Europe 1 et CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, le président du groupe LR au Sénat rebondit sur l'affaire de l'Ocean Viking, ce navire humanitaire accueilli au port de Toulon avec à son bord de 234 migrants. Il assure vouloir "déclarer la guerre aux passeurs" et dénonce le "droit-de-l'hommisme" des ONG qui, selon lui, servirait ces derniers. 

Après l'affaire de l'Ocean Viking, Bruno Retailleau déclare vouloir faire "la guerre aux passeurs". Invité dans le "Grand Rendez-vous" ce matin sur Europe 1 et CNews, le président du groupe LR au Sénat s'est insurgé suite à l'accueil par la France du navire humanitaire avec à son bord 234 migrants.

Des ONG déclarée comme des "auxiliaires" des filières de passeurs

Pour Bruno Retailleau, les ONG venant chercher les bateaux à quelques kilomètres des côtes africaines se rendent complices des passeurs, qu'il souhaite combattre. "Beaucoup de ces ONG ont été déclarées comme une sorte d'auxiliaires de ces filières de passeurs", déclare-t-il face à Sonia Mabrouk. "Désormais, il y a plusieurs documents qui nous informent de ce genre de liaisons dangereuses. Il y a le rapport de Frontex de 2017. Et, il y a plusieurs enquêtes de la police italienne, dont une enquête dont le rapport public est paru en mars 2021. Il y a eu des infiltrations et des perquisitions. Elles ont bien montré qu'il y avait un partage notamment de données GPS entre ces bateaux et les filières depuis quelques temps". 

"La France a plié et elle pliera"

Pour Bruno Retailleau, l'ouverture du port de Toulon équivaut à "l'ouverture de la boite de Pandore". "Désormais, les passeurs, les trafiquants d'êtres humains, ces mafias qui opèrent, qui gagnent des milliards et avec en appui ces ONG qui circulent et qui naviguent en Méditerranée, sauront que la France a plié et qu'elle pliera. C'est un tournant".

Le président du groupe LR au Sénat estime que la France n'aurait pas dû accueillir l'Ocean Viking. "S'il fallait que des médecins montent à bord pour soigner des personnes qui étaient en danger, on les fait monter à bord, mais on n'accueille pas le bateau", martèle-t-il. "Du reste, on raccompagne. Le droit-de-l'hommisme de ces OGN piétinent le droit maritime", conclut-il.