Nathalie Kosciusko-Morizet démissionnera du Conseil de Paris le 24 août

Démissionner de son poste au Conseil de Paris est "une question d'honnêteté vis-à-vis des électeurs", estime NKM.
Démissionner de son poste au Conseil de Paris est "une question d'honnêteté vis-à-vis des électeurs", estime NKM. © BERTRAND GUAY / AFP
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avec AFP
Nathalie Kosciusko-Morizet, qui se consacre à un nouvel emploi dans le privé à New York, va démissionner du Conseil de Paris le 24 août, annonce jeudi "Le Parisien". 

Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait annoncé en février qu'elle quittait la vie politique, va démissionner le 24 août du Conseil de Paris, où elle siégeait encore, a-t-elle annoncé jeudi dans "Le Parisien".

"A fond dans mon nouveau job". L'ancienne ministre avait annoncé qu'elle rejoignait à New York la première entreprise de services du numérique en France, Capgemini. "Je suis à fond dans mon nouveau job. Je ne pense pas au coup d'après. (...). C'est la raison aussi pour laquelle je démissionnerai du Conseil de Paris le 24 août, date à laquelle mes enfants me rejoindront à New York".

"Une question d"honnêteté". Pour NKM, "c'est une question d'honnêteté vis-à-vis des électeurs et une question d'engagement complet dans ce qu('elle) fai(t) aujourd'hui". Candidate LR aux législatives en 2017, elle siégeait parmi les élus "Constructifs" et non plus Les Républicains.

Quelques tacles à Hidalgo. Nathalie Kosciusko-Morizet explique qu'elle a "aimé passionnément la politique", mais "ce que je vois en ce moment du milieu politique ne me fait pas envie", dit-elle. Et de tacler au passage la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo : "les Parisiens le disent : la ville est de plus en plus dure à vivre au quotidien. La propreté et la sécurité étaient déjà des sujets de la campagne de 2014. La ville tourne en rond". "Sur la propreté, tous les six mois on nous annonce un nouveau plan mais jamais rien de vraiment radical. Dans une ville comme Paris, on a besoin de grandes politiques visionnaires, de souffle", poursuit-elle. "Velib', Autolib', transports, prix de l'immobilier, environnement... La municipalité négocie mal avec les prestataires, ne suit pas les contrats et finalement les Parisiens paient l'addition", ajoute NKM.