Municipales à Paris : "Villani est mathématicien, mais il faudrait qu'il soit bon calculateur", estime Richard Ferrand

Richard Ferrand s'est exprimé au sujet des municipales à Paris au micro d'Europe 1 lundi. 1:25
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Le président de l'Assemblée nationale a estimé lundi au micro d'Europe 1 que la stratégie de "division" menée par Cédric Villani pour les municipales à Paris était vouée à "l'échec". "Le rassemblement, c'est la victoire", a-t-il déclaré. 

Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, a prévenu lundi des risques d'"échec" si le candidat malheureux à l'investiture LREM Cédric Villani présentait finalement une liste autonome pour les élections municipales en mars 2020 à Paris. 

"La division, c'est l'échec"

"Cédric est mathématicien, mais il faudrait qu'il soit bon calculateur. La division, c'est l'échec. Le rassemblement, c'est la victoire", a déclaré Richard Ferrand, au micro d'Europe 1. Le député de l'Essonne, lauréat de la prestigieuse médaille Fields en mathématiques, "doit se rassembler autour du candidat Benjamin Griveaux", investi en juillet par la Commission nationale d'investiture de LREM pour Paris, a-t-il insisté. 

Cédric Villani, qui a dénoncé à plusieurs reprises une "procédure viciée", laisse planer le doute quant à une possible candidature indépendante et a promis de faire connaître sa décision début septembre. "Cédric Villani a été investi par La République en marche, c'est comme ça qu'il est devenu député. A l'époque, il n'a pas contesté le choix de la CNI", a souligné Richard Ferrand. 

Ralliement autour de Benjamin Griveaux

L'ancien secrétaire d'État au Numérique, Mounir Mahjoubi, qui avait rallié Cédric Villani dans la dernière ligne droite de la campagne à l'investiture en marche, a annoncé dimanche son engagement auprès de Benjamin Griveaux, dans un entretien au Parisien. "Quand vous faites partie d'une famille, à un moment, vous devez prendre vos responsabilités", a-t-il fait valoir.

L'ancien porte-parole du gouvernement l'a remercié dans un message posté sur Twitter, promettant de faire "de Paris la première ville de la démocratie délibérative autour des 240 quartiers", projet porté par Mounir Mahjoubi.