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Marine Le Pen prête à prendre le risque de provoquer une crise politique

Alexandre Chauveau / Crédit photo : - Mis à jour le . 1 min
Marine Le Pen prête à prendre le risque de provoquer une crise politique

Au lendemain de son entretien avec le Premier ministre , Marine Le Pen maintient la pression. "Ma position n’a pas évolué, pas plus de que celle du Premier ministre", a-t-elle lâché hier sur le perron de Matignon. La députée du Pas-de-Calais a réaffirmé qu’en l’état, elle voterait bien une motion de censure.

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Sans geste de Michel Barnier, le scénario semble se dessiner. Ce dernier aurait des conséquences importantes pour le RN, même si la candidate lors des trois dernières présidentielles préfère minimiser l'impact. Contrairement à ses adversaires, qui prédisent une crise économique, la députée assumerait de voir le budget de l’an dernier reconduit -qu'elle qualifie de "moins mauvais que le projet actuel-, quitte à creuser davantage le déficit. 

Politiquement, Marine Le Pen prendrait ainsi un grand risque, que certains craignent d’ailleurs en interne : celui de provoquer une crise politique , dont les Français lui imputeraient la responsabilité. Emmanuel Macron ne pouvant pas dissoudre avant le mois de juillet, le chef de l’Etat serait alors contraint soit de renommer un gouvernement de centre-droit, auquel cas la censure n’aurait que peu d’effet, soit de mettre le cap à gauche.

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Une hypothèse inacceptable pour Marine Le Pen, dont l’objectif pourrait être, face au blocage des institutions, de pousser Emmanuel Macron à la démission. Une présidentielle anticipée, très hypothétique à ce stade, serait un moyen pour elle de mettre la pression aux juges, alors que le délibéré de son procès doit être rendu à la mi-février.