Macron veut "revisiter l'intéressement et la participation"

Emmanuel Macron répondait dimanche à son premier grand entretien télévisé en France depuis son élection.
Emmanuel Macron répondait dimanche à son premier grand entretien télévisé en France depuis son élection. © PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Emmanuel Macron a dit souhaiter "un vrai débat" en 2018 pour "revisiter cette belle invention gaulliste de l'intéressement et de la participation".

Emmanuel Macron a dit souhaiter "un vrai débat" en 2018 pour "revisiter cette belle invention gaulliste de l'intéressement et de la participation", pour que "tous les salariés aient leur juste part quand les choses vont mieux". "Je souhaite que l'année prochaine, on ouvre une vraie discussion sur ce qu'est l'entreprise", a déclaré le chef de l'Etat lors de son entretien de dimanche sur TF1.

"Je veux qu'on réforme profondément la philosophie qui est la nôtre de ce qu'est l'entreprise", a-t-il poursuivi. "Et donc, quand une entreprise a une difficulté, il faut que, par le dialogue social, on puisse ajuster les choses, c'est l'objet de cette plus grande flexibilité" induite par les ordonnances réformant le code du travail, a-t-il poursuivi.

Un geste vers "tous les salariés". "Mais quand ça va mieux, je veux que les salariés aussi puissent avoir leur part de la réussite. Et donc je souhaite qu'on puisse revisiter cette belle invention gaulliste de l'intéressement et de la participation. Et je veux à cet égard qu'en 2018 on puisse avoir un vrai débat sur ce point", a ajouté le chef de l'Etat. "J'ai entendu les voix de toutes celles et ceux qui proposaient cela, je participe de cette philosophie et donc je souhaite aussi que nous ouvrions ce point parce que c'est une bonne chose", a insisté Emmanuel Macron.

"J'ai porté en tant que ministre des réformes qui permettaient aux dirigeants, aux cadres d'entreprise d'avoir leur part de la réussite pour attirer les meilleurs du monde en France, ou les garder. Je veux aussi que tous les salariés aient leur juste part quand les choses vont mieux, par le dialogue", a conclu le chef de l'Etat.