L'UDE lance son congrès fondateur avec une minute de silence pour Rémi Fraisse

Remi Fraisse 1280x640/ MATTHIEU ALEXANDRE / AFP
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C.M. avec AFP , modifié à
Une minute de silence a été demandée par Jean-Luc Bennahmias en l'honneur du zadiste Rémi Fraisse lors du congrès fondateur de l'UDE. 

Le président du Front démocrate Jean-Luc Bennahmias a demandé une minute de silence en hommage au militant écologiste Rémi Fraisse samedi, en ouverture du congrès fondateur de l'Union des démocrates et des écologistes (UDE) à Paris.

"Sans haine, ni oubli". "Je voudrais qu'on fasse une minute de silence, sans haine, sans oubli, à Rémi Fraisse", a dit M. Bennahmias, dont la formation s'est unie au mouvement Ecologistes! du député ex-EELV François de Rugy pour former l'UDE. L'assistance d'environ 300 personnes, réunie dans une salle de la Cité des sciences et de l'industrie à Paris (XIXe), et au premier rang de laquelle se trouvait le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, s'est levée brièvement pour rendre hommage au jeune homme mort le 26 octobre 2014 au cours d'un rassemblement contre la construction du barrage de Sivens (Tarn).

Fessenheim en toile de fond. "Oui, nous soutenons le gouvernement, oui, nous soutenons (le président) François Hollande. Nous sommes des gens responsables, pragmatiques", a déclaré M. Bennahmias. Un soutien appuyé mais pas inconditionnel. "Je ne peux pas penser que la promesse de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim ne sera pas tenue avant la fin du quinquennat", a-t-il déclaré, avant d'appeler le gouvernement à faire très "attention" à ce que la situation ne dégénère pas à la "zad" de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), occupée par des opposants au projet contesté d'aéroport près de Nantes.