LR : Pécresse dénonce le "rétrécissement" de la droite depuis l'élection de Wauquiez

Valérie Pécresse évoque une "menace pour la droite française".
Valérie Pécresse évoque une "menace pour la droite française". © THOMAS SAMSON / AFP
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avec AFP , modifié à
"Je me suis inquiétée il y a six mois du rétrécissement de notre famille politique, c'est un danger, une menace pour la droite française" a affirmé la présidente de la région Ile-de-France. 

Valérie Pécresse a dénoncé lundi le "rétrécissement" de la droite "depuis six mois" et l'élection à la tête des Républicains de Laurent Wauquiez, refusant d'"entrer dans ces querelles" et disant vouloir au contraire privilégier "le débat d'idées".

"Une menace pour la droite française". "Je me suis inquiétée il y a six mois du rétrécissement de notre famille politique, c'est un danger, une menace pour la droite française, et ce danger, cette menace, existe depuis six mois", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse présentant le projet européen de son mouvement, "Libres !" au lendemain du limogeage par Laurent Wauquiez de sa numéro 2, Virginie Calmels

Deux droites "irréconciliables". "Les Français en ont assez des querelles politiciennes". Face à la "montée des populismes", "nous, c'est sur les idées que vous nous trouverez pour élargir la droite et rassembler les deux droites", a déclaré Valérie Pécresse, dont le mouvement créé en 2017 est associé aux Républicains. "J'ai théorisé l'idée qu'il y avait deux droites et qu'elles étaient réconciliables, et je pense que ce projet européen est de nature à les réconcilier", a également déclaré la présidente de la région Ile-de-France.

"On ne peut pas laisser le monopole de la société civile à Macron". A la question de savoir si Laurent Wauquiez devait conduire la liste aux élections européennes, la présidente de la région Ile-de-France a répondu : "cela fait du sens. Maintenant, je ne suis pas chef de parti. Donc ce n'est pas ma décision". Pour la tête de liste, "il y a des parlementaires qui ont fait un magnifique travail à Bruxelles. Donc mon objectif n'est pas de dire : sortez les sortants. Mais je pense qu'il nous faut d'abord sur la liste du renouvellement, de la société civile, c'est très important, on ne peut pas laisser le monopole de la société civile à Emmanuel Macron".

"Il nous faut aussi des personnalités qui pourraient porter l'Europe de la défense, le maintien du budget de la Pac - cela va être des négociations très difficiles -, les champions industriels européens", a-t-elle développé.