Loi immigration : Macron dénonce en Conseil des ministres «le cynisme» et «le jeu du pire» des oppositions

Emmanuel Macron inquiet
Emmanuel Macron a dénoncé mardi en Conseil des ministres le "cynisme" et "le jeu du pire" des oppositions dans leur rejet lundi à l'Assemblée nationale du projet de loi sur l'immigration. © Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP / Crédits photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Au lendemain du vote de la motion de rejet contre le projet de loi immigration, le président Emmanuel Macron a dénoncé en Conseil des ministres le "cynisme" et "le jeu du pire" des oppositions. "Le vote d'hier ne révèle pas l'existence d'une majorité de substitution" mais vise "à bloquer le pays", a dit le chef de l'Etat, selon un participant.

Emmanuel Macron a dénoncé mardi en Conseil des ministres le "cynisme" et "le jeu du pire" des oppositions dans leur rejet lundi à l'Assemblée nationale du projet de loi sur l'immigration, selon une source gouvernementale. "Le vote d'hier ne révèle pas l'existence d'une majorité de substitution" mais vise "à bloquer le pays", a dit le chef de l'Etat selon cette source, en dénonçant le "cynisme", "l'incohérence" et "le jeu du pire joué notamment par deux partis de gouvernement qui ont dirigé le pays pendant 40 ans", le PS et LR.

Le président s'en est pris directement à ces deux partis en rappelant aussi "leur refus de venir à Saint-Denis" lors de la dernière édition en novembre des rencontres qu'il avait organisées avec les forces politiques "précisément pour parler aussi d'immigration". "A l'inverse le gouvernement a toujours tendu la main et a voulu trouver des compromis. Notre boussole c'est l'efficacité", a-t-il encore plaidé, selon un participant.

"Macron salue le "gros travail" de Darmanin

"Nous avons besoin d'une loi sur l'intégration et l'immigration" et "nous défendons l'équilibre de notre texte", a ajouté le président. "Les forces politiques devront prendre leurs responsabilités sur un texte utile et dont une large majorité de Français considère qu'il va dans le bon sens", a-t-il poursuivi.

Après avoir refusé lundi soir la démission du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en première ligne sur ce dossier, Emmanuel Macron a "salué" son "gros travail" devant les autres membres du gouvernement.