L'ex-boxeur Dettinger suspendu de ses fonctions à la mairie d'Arpajon

Christophe Dettinger avait été surnommé le "boxeur" après s'en être pris à des CRS en marge d'une manifestation de "gilets jaunes".
Christophe Dettinger avait été surnommé le "boxeur" après s'en être pris à des CRS en marge d'une manifestation de "gilets jaunes". © Capture d'écran Twitter / Line Press
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avec AFP
"En tant qu'agent public territorial, il a la nécessité d'observer un certain devoir de réserve sur un certain nombre de sujets", a indiqué la mairie. 

L'ex-boxeur Christophe Dettinger, condamné en février à un an de prison aménagée en semi-liberté pour avoir frappé deux gendarmes lors de l'acte 8 des "gilets jaunes", a été suspendu de ses fonctions, a-t-on appris auprès de la mairie d'Arpajon, dans l'Essonne. Cette suspension sera effective jusqu'à la fin d'une procédure disciplinaire qui avait été lancée à son encontre après les faits du 5 janvier, a-t-il été précisé, confirmant une information de RTL.

"L'exposition médiatique" invoquée. Christophe Dettinger dormait en prison mais avait repris son travail d'agent municipal chargé de la voirie et de la propreté à sa sortie de prison en février. La mairie a finalement décidé jeudi de le suspendre dans l'attente de la fin de la procédure disciplinaire, ce qui lui a été notifié dans un courrier remis sur son lieu de travail. Cette suspension a été décidée après "l'exposition médiatique de ces derniers jours", a expliqué la mairie, mentionnant une interview de l'ex-boxeur diffusée dans l'émission de Cyril Hanouna sur C8, et l'annonce dans les médias d'un recours contre Leetchi.

"Un devoir de réserve" sur certains sujets. Mercredi, l'avocate du boxeur a en effet indiqué au site 20Minutes que le couple Dettinger réclamait devant la justice environ trois millions d'euros de dommages et intérêts à la plateforme de collecte de dons en ligne, le "préjudice" subi selon eux par la clôture prématurée de la cagnotte décidée par Leetchi. "En tant qu'agent public territorial, il a la nécessité d'observer un certain devoir de réserve sur un certain nombre de sujets", a indiqué la mairie. "Dans le contexte que cet agent connaît aujourd'hui, nous pensons qu'il n'était pas nécessaire de rajouter des développements médiatiques", a-t-il été ajouté.