Les économies que les questeurs de l'Assemblée veulent lui imposer

L'Assemblée nationale devrait elle-aussi participer à l'effort budgétaire au cours de ces prochaines années. © FRANCK FIFE / AFP
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M.M.

Le bureau de l'Assemblée nationale doit étudier mercredi un plan présentant plusieurs mesures d'économies. Le JDD en dévoile les contours.

L'Assemblée nationale va également devoir faire des économies et réduire son budget, qui s'élève actuellement à 550 millions d'euros. C'est en tout cas le souhait de ses questeurs, qui présenteront mercredi au bureau de l'Assemblée un premier plan d'économies. Son but : économiser un million d'euros dès 2017 puis dix millions en 2018 et quinze millions par an pour la suite de la mandature.

"Un cap de réduction des dépenses". "Nous allons donner un cap de réduction du budget de l'Assemblée", indique au JDD Florian Bachelier, député LREM et questeur de la chambre basse du Parlement. Avec les deux autres questeurs (le Constructif Thierry Solère et la députée LREM Laurianne Rossi), il avance plusieurs postes d'économies possibles.

Le premier vise à aligner les régimes de retraites et de chômage des députés sur le régime général. Par ailleurs, la réforme de l'indemnité de frais de mandat et, notamment son contrôle par la déontologue de l'Assemblée, pourrait également être vecteur d'économies.

Vers l'abandon du projet d'aménagement de l'hôtel de Broglie ? Autres pistes d'économies envisagées : le remplacement des dossiers papiers par des tablettes, la réforme des privilèges des anciens députés ou présidents de l'Assemblée nationale, ainsi que l'abandon possible du projet d'aménagement de l'hôtel de Broglie, censé permettre à l'Assemblée de se doter de nouveaux bureaux.