La République en marche : une candidate déjà pressentie dans la circonscription de Valls

Manuel Valls a déclaré mardi qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle".
Manuel Valls a déclaré mardi qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle". © DOMINIQUE FAGET / AFP
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avec AFP , modifié à
Si Manuel Valls décide de proposer sa candidature sous l'étiquette la République en marche!, aux législatives, le mouvement d'Emmanuel Macron aura "à choisir", assure Jean-Paule Delevoye.

La République en marche a "déjà arrêté sur la circonscription de Manuel Valls une candidate", a prévenu mardi son "Monsieur Investitures", Jean-Paul Delevoye. "Le soutien ne vaut pas investiture et nous allons analyser cette proposition, nous allons vérifier s'il s'est inscrit à En marche!, s'il a déposé sa candidature ou non", a réagi Jean-Paul Delevoye au micro de BFMTV après que Manuel Valls a annoncé qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" aux élections législatives.

"Nous aurons à choisir". "La règle s'applique à tous, y compris à Manuel Valls", a ajouté Jean-Paul Delevoye. "Et donc on verra si Manuel Valls décide de proposer (sa candidature, ndlr), nous aurons à choisir si nous maintenons cette candidate ou pas. S'il n'a pas fait le choix de la démarche, bien évidemment la situation sera identique dans ce cas-là à toutes les autres situations, et il aura une candidate en face de lui ou un candidat".

"Je prends mes responsabilités". Manuel Valls a déclaré mardi sur RTL qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" et qu'il souhaitait "s'inscrire" dans le mouvement d'Emmanuel Macron, la République en marche. A la question de savoir s'il s'était assuré de l'acceptation de sa candidature, Manuel Valls a répondu : "Moi je prends mes responsabilités. Je ne demande rien. Chacun prend ses responsabilités". "Moi je suis candidat comme républicain, homme de gauche, homme de progrès, attaché à ma circonscription qui est une circonscription populaire. Les gens me connaissent et ce sera à eux de choisir", a-t-il ajouté.

"Il lui reste 24 heures". De son côté, Benjamin Griveaux, porte-parole d'En Marche!, a précisé sur Europe 1 que l'ancien Premier ministre n'avait pas été investi par la commission nationale d'investiture, "ou alors sa candidature m'a échappée". "La bannière sur laquelle les candidats aux législatives iront s'appelle la République en marche (...) la procédure est la même pour tout le monde, il lui reste 24 heures", a-t-il ajouté.


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