Second tour des législatives : Richard Ferrand (En Marche!) réélu

Le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand a été réélu député dans la 6e circonscription du Finistère mais ne siégera pas à l'Assemblée nationale.
Le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand a été réélu député dans la 6e circonscription du Finistère mais ne siégera pas à l'Assemblée nationale. © AFP
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J.R. , modifié à
Le ministre de la Cohésion des territoires a obtenu 56,53% des suffrages dans la 6e circonscription du Finistère, dimanche soir.. 

Le résultat. Richard Ferrand (LREM) a été réélu dans la 6e circonscription du Finistère en récoltant 56,53% des suffrages face à la candidate Les Républicains (LR) Gaëlle Nicolas, dimanche au second tour des élections législatives. Le ministre de la Cohésion des territoires conserve donc son poste au gouvernement, à la faveur de cette victoire.

Et maintenant ? Richard Ferrand ne siégera cependant pas à l'Assemblée nationale : il laissera sa place, cumul des mandats oblige, à sa suppléante Laetitia Dolliou. Le ministre avait remporté les législatives de 2012 dans la 6e circonscription du Finistère sous l'étiquette PS avec 58,36% des votes.

Pas de sanction après l'affaire. Les électeurs n'ont donc pas tenu rigueur à Richard Ferrand de son implication dans une affaire immobilière. Le ministre fait l'objet d'une enquête préliminaire, après la révélation fin mai par Le Canard enchaîné que les Mutuelles de Bretagne, lorsqu'il en était directeur général, avaient décidé en 2011 de louer des locaux commerciaux appartenant à sa compagne.

En cas d'échec, il aurait dû démissionner du gouvernement, selon la règle fixée par Emmanuel Macron. 

Sa réaction. "Les Bretonnes et les Bretons nous ont fait confiance parce qu'ils ont jugé le travail effectué depuis cinq ans et parce qu'ils nous font confiance pour mener le travail qui sera à conduire à la fois pour notre pays et à la fois pour notre territoire", a déclaré Richard Ferrand devant sa permanence à Châteaulin.

Il s'est dit "heureux" de sa victoire, ainsi que de "la révolution démocratique" accomplie par le parti dont il est le secrétaire général.