Législatives : pas de candidat La République en marche! dans 51 circonscriptions

La République en marche! espère donner une majorité à Emmanuel Macron pour gouverner.
La République en marche! espère donner une majorité à Emmanuel Macron pour gouverner. © PASCAL PAVANI / AFP
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avec AFP , modifié à
La République en marche! ne présente pas de candidat aux législatives dans 51 circonscriptions, au lieu des 56 précédemment annoncées.

La République en marche! n'a pas investi de candidat dans 51 des 577 circonscriptions en vue des élections législatives, selon la liste définitive communiquée vendredi par le mouvement. Plusieurs membres du gouvernement sortant ont été protégés et n'affronteront pas de candidat de La République en marche!, comme Marisol Touraine (Indre-et-Loire), Stéphane Le Foll (Sarthe) ou Myriam El Khomri (Paris), ainsi que des ténors de droite comme Thierry Solère (Hauts-de-Seine) ou Franck Riester (Seine-et-Marne). Parmi les circonscriptions laissées libres, 17 sont situées dans les Outre-mer et une autre est dévolue aux Français de l'étranger. Le parti du nouveau chef de l'État espère notamment nouer des accords avec des formations locales mieux implantées.

Des élus de droite protégés. La République en marche! a par ailleurs effectué des "gestes politiques" en métropole en laissant le champ libre à des personnalités de droite, de gauche ou du centre qui pourraient se montrer favorables au projet d'Emmanuel Macron à l'Assemblée nationale. Ainsi, si les élus Les Républicains Xavier Bertrand (Aisne), Christian Estrosi (Alpes-Maritimes), Hervé Mariton (Drôme), Hervé Gaymard (Savoie), Benoist Apparu (Marne), Arnaud Robinet (Marne) ne se présentent pas directement, leurs successeurs dans leurs circonscriptions n'auront pas de candidat La République en marche! en face d'eux. 

Logiquement, le nouveau ministre de l'Économie Bruno Le Maire, initialement investi par LR puis désinvesti après avoir intégré le gouvernement, n'a pas d'adversaire La République en marche! dans l'Eure. Plusieurs de ses proches sont également protégés dans l'Eure-et-Loir, le Bas-Rhin ou le Morbihan.

Des socialistes aussi. Au PS, dans le sillage de l'ancien Premier ministre Manuel Valls (Essonne), l'ancienne ministre des Outre-mer George Pau-Langevin (Paris) est également épargnée, tout comme le député-maire (PS) de Sarcelles François Pupponi (Val-d'Oise). La présidente du Parti radical de gauche Sylvia Pinel (Tarn-et-Garonne) ainsi que Joël Giraud (Hautes-Alpes), également PRG, bénéficient du même traitement de faveur, ainsi que quelques candidats UDI, dont Yves Jégo (Seine-et-Marne) ou Philippe Folliot (Tarn).