Législatives : la justice demande au PS d'organiser une convention nationale sous 30 jours

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Le juge des référés du tribunal de Créteil a enjoint le PS d'organiser sous trente jours une convention nationale portant sur l'accord de la nouvelle alliance de la gauche. © ALAIN JOCARD / AFP
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avec AFP
Le juge des référés du tribunal de Créteil a enjoint le PS d'organiser sous trente jours une convention nationale portant sur l'accord de la nouvelle alliance de la gauche, une décision qui ne remet pas en cause l'accord, a indiqué mercredi la numéro 2 du PS. "Cette décision ne remet pas en cause l'accord de la Nupes ".

Le juge des référés du tribunal de Créteil a enjoint le PS d'organiser sous trente jours une convention nationale portant sur l'accord de la nouvelle alliance de la gauche, une décision qui ne remet pas en cause l'accord, a indiqué mercredi la numéro 2 du PS. Selon le jugement rendu mardi en fin de journée, l'accord de la nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), conclu le 6 mai avec LFI, EELV et le PCF, a été dûment adopté par le Conseil national du parti mais "aurait dû faire l'objet d'une convention nationale", a expliqué la numéro 2 du parti, Corinne Narassiguin, précisant que le PS avait fait appel de cette décision.

Une convention établie après les législatives

Le juge a enjoint le Parti socialiste d'organiser une convention nationale dans un délai de 30 jours, "soit inévitablement après les élections législatives, car il est impossible d'organiser une telle convention plus rapidement", a-t-elle clarifié, en tenant compte du temps nécessaire pour voter préalablement dans les sections, puis les fédérations, pour désigner les délégués de la convention nationale.

"Cette décision ne remet pas en cause l'accord, ni les investitures du PS, ni le soutien du PS aux candidats des autres partis de la Nupes. Rien de ce que nous avons fait n'a été invalidé", a-t-elle insisté.

L'accord politique qui la Nupes est plus vivant que jamais"

De plus, alors que les plaignants, quatre militants non candidats aux législatives et qui n'ont pas de responsabilités dans les instances du PS, réclamaient un vote pour valider l'accord, "rien dans le jugement ne nous oblige à organiser une convention nationale avec vote", a-t-elle ajouté. "Dans le passé, nous avons fait d'autres accords qui ne sont jamais passés par une convention nationale", souligne-t-elle, estimant qu'il s'agit de manœuvres politiciennes", destinées à "alimenter la division de la gauche", et qui favorise Emmanuel Macron et ceux qui préparent le prochain congres du PS" avec pour objectif de renverser la direction actuelle.

"L'accord politique qui unit LFI, EELV, le PCF et le PS est plus vivant que jamais" et "notre campagne se poursuit sans changement", a-t-elle écrit dans un message interne au PS, dont l'AFP a eu copie.

Elle a rappelé que le premier secrétaire du PS Olivier Faure était justement ne déplacement ce mercredi soir à Caen, avec le chef de file des insoumis Jean-Luc Mélenchon pour soutenir des candidats de la Nupes.