Amélie de Montchalin 2:10
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Arthur de Laborde
À quatre jours du second tour des élections législatives, Emmanuel Macron a réclamé une majorité solide. Une entrée tardive dans l'arène pour tenter de son gouvernement. La règle est connue : les ministres candidats devront démissionner en cas de défaite. Et ça pourrait être le cas d'Amélie de Montchalin, en sursis dans l'Essonne. Pour relancer sa campagne, elle peut toutefois compter sur le soutien de Bruno Le Maire. 

Bruno Le Maire est venu spécialement pour dire tout le bien qu'il pense de sa collègue de la transition écologique. "Je souhaite évidemment qu'elle puisse poursuivre au gouvernement et apporter sa compétence, son savoir faire, son talent. Et ça, ça dépend des électeurs de cette circonscription", a déclaré le ministre de l'Economie.

Du "désordre" dans le programme de la Nupes

C'est sur la place de la Victoire qu'Amélie de Mouchamps a choisi d'accueillir le patron de Bercy, une réunion publique en plein air, devant une centaine de personnes. L'occasion, surtout, d'étriller la Nupes de son adversaire Jérôme Guedj. "L'anarchie dans le Larousse, ça veut dire le désordre. Quand je regarde et quand je lis le programme de la Nupes, de son premier à son dernier point, il y a beaucoup de désordre".

Après demain, c'est Gabriel Attal qui viendra prêter main forte à Amélie de Montchalin. Un défilé de ministres qui n'est pas de nature à impressionner Jérôme Guedj, arrivé en tête au premier tour. Il peut notamment compter sur son implantation locale de gauche.

Amélie de Montchalin "suffisante" par rapport aux "réalités du terrain"

"Les gens ne la connaissent pas. Et pour cause, il a été en contact avec les habitants de la circonscription. Figurez vous que dimanche dernier, elle n'a pas voté pour elle parce qu'elle n'est pas inscrite sur les listes électorales. Ça pourrait être anecdotique, mais pour moi, c'est révélateur de cet éloignement, de cette distance et peut-être aussi un peu de cette suffisance par rapport aux réalités du terrain", confie-t-il sur Europe 1.

Et ce sont sans doute les abstentionnistes et les électeurs de droite qui désormais détiennent entre leurs mains l'issue du scrutin dans cette sixième circonscription de l'Essonne.