Zemmour 1:43
  • Copié
Maximilien Carlier, édité par Laura Laplaud
En déplacement à Lille ce samedi, Eric Zemmour a rassemblé 1.600 personnes au Grand Palais, où il donnait une séance de dédicaces pour la sortie de son livre "La France n'a pas dit son dernier mot". Il en a profité pour donner son point de vue sur plusieurs sujets dont l'immigration, le chômage ou encore la mondialisation. 

Dans le Grand Palais de Lille, Eric Zemmour est acclamé par la foule. Après avoir donné une séance de dédicaces pour la sortie de son livre "La France n'a pas dit son dernier mot", il a déclamé un discours suivi attentivement par les 1.600 personnes présentes sur place. "Moi j'admire cet homme !", lance Antoine, il tient un livre d'Eric Zemmour entre ses mains. "S'il se présente, je vote pour lui, je mets deux bulletins et même s'il ne se présente pas, je mettrai un bulletin Eric Zemmour président. Moi, je suis là depuis 1 000 ans et je veux rester français. Pour la France, je souhaite qu'il se présente."

Un rassemblement aux allures de meeting électoral

Une séance de dédicaces aux allures de meeting électoral : t-shirts blancs "Zemmour 2022", mugs et posters à l'entrée du Grand Palais. Dans la foule, des jeunes venus de la métropole lilloise, du bassin minier, des déçus de Marine Le Pen, des anciens fillonnistes, des ex-adhérents du parti de Nicolas Dupont-Aignan "Debout la France" et aussi quelques curieux. "Je vous soutiens depuis un moment", "allez, courage", "on vous soutient Monsieur Zemmour", lui ont lancé certains de ses sympathisants. Le "nouveau champion de la droite", de "l'extrême-droite" pour beaucoup d'entre eux. Un "homme de conviction persuadé de ses idées". Eric Zemmour le dit lui-même : "Moi, je tiendrai mon discours quelque soit les réflexions des médias et des bien-pensants".

Eric Zemmour a ainsi abordé la mondialisation, le chômage dans le nord, la solidarité nationale, l'immigration. Une séance de questions-réponses a suivie sa conférence mais il n'a toujours pas fait d'annonce officielle sur sa possible candidature à l'élection présidentielle. "Je ne suis pas encore candidat", insiste-t-il mais "le sondage révèle quelque chose, mon discours est entendu, c'est le signe que les gens veulent que je sois candidat".