Le Parti socialiste contraint de vendre une partie de son patrimoine immobilier

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De nombreuses sections socialistes se séparent de leur locaux à travers la France. © PHILIPPE LOPEZ / AFP
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William Galibert, édité par R.Da.
Face aux coupes budgétaire induites par les défaites électorales à répétition, l'ancien parti majoritaire pourrait également se séparer d'une partie de ses salariés.

Au parti Socialiste, l'heure des comptes a sonné. Mais surtout des trous dans les budgets après les défaites à répétition et la catastrophe aux législatives. Le parti va devoir prendre des mesures drastiques pour pouvoir rester à flot, ce qui inclut la vente de nombreux locaux et une éventuelle réduction de sa masse salariale.

Un parti en suspens. C'est la suite des lendemains qui déchantent. Mardi, le trésorier du PS a rencontré les élus du comité d'entreprise. Le mot "plan social" n'a pas été prononcé, mais il est dans les têtes des 120 permanents du siège. Vente ou hypothèque de la rue de Solférino ? Pour l'instant tout a été repoussé au moins jusqu'au 8 juillet, date de l'arrivée d'une nouvelle direction collégiale.

Un patrimoine immobilier trop encombrant. Mais en région, la situation est déjà urgente. Il n'y a plus beaucoup d'élus, ni de militants, et donc plus beaucoup d'aides financières. À Lille, le siège de la fédération est à vendre. Celle de Marseille veut se séparer de ses 1.400 m² à deux pas du Vieux Port, soit 100.000 euros de charges par an que la fédération n'a tout simplement plus les moyens d'assumer.

Et le tsunami n'épargne personne. Même une section modeste comme celle de Charleville-Mézières a dû mettre un panneau "à vendre" sur son petit local du centre-ville.