Le Guen : "trop de syndicats en France", ce qui "affaiblit le dialogue social"

"Le mouvement social et syndical français est aussi affaibli par cela, ce qui fait qu'il a une représentation largement moins grande que dans d'autres pays".
"Le mouvement social et syndical français est aussi affaibli par cela, ce qui fait qu'il a une représentation largement moins grande que dans d'autres pays". © MIGUEL MEDINA / AFP
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avec AFP , modifié à
C'EST DIT - Pour le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, cela "aboutit bien souvent à un affaiblissement du dialogue social".

Les principaux intéressés apprécieront. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, a estimé mercredi qu'il y avait "trop d'organisations syndicales en France", ce qui "aboutit bien souvent à un affaiblissement du dialogue social".

"Il y aura des élections à la Fnac". "Le mouvement social et syndical français est aussi affaibli par cela, ce qui fait qu'il a une représentation largement moins grande que dans d'autres pays", a-t-il expliqué lors de l'émission "Questions d'Info" LCP-France Info-Le Monde-AFP. 

Interrogé sur le veto opposé par les syndicats CGT, SUD et FO de la Fnac à l'accord sur le travail dominical, le secrétaire d'Etat a répondu : "il y aura des élections à la Fnac". "Je pense que les salariés, à la fois pour eux-mêmes mais aussi pour la création d'emplois, comprennent et connaissent l'importance de la dynamique de l'ouverture d'un certain nombre de magasins le dimanche, notamment dans les zones touristiques. Donc je pense que ceux qui sont des bloquants seront marginalisés. D'ailleurs ils perdent les élections", a-t-il ajouté.

La gauche "anti-hollandaise primaire". Jean-Marie Le Guen a par ailleurs dénoncé une gauche de la gauche "anti-hollandaise primaire", qui donne "sans arrêt des leçons à tout le monde" mais qui est "incapable de se faire entendre par les Français". Cette gauche, "entre 2007 et 2012, s'est vraiment crispée sur un retour à un discours super simpliste: les salariés contre les patrons, etc. Ce discours-là, ça ne correspond plus à la réalité économique et sociale du pays. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de conflit d'intérêts, je dis que l'exaltation des conflits d'intérêts entre patronat et salariat ne correspond plus à rien".